Covid : le variant qui circule actuellement "ne présente pas, à ce jour, de signes d'une sévérité plus importante", selon une infectiologue

Anne-Claude Crémieux rappelle sur France Inter que "le vaccin actuel, qui a été mis au point pour la campagne d'hiver, reste efficace".

Article rédigé par franceinfo
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Anne-Claude Crémieux sur le plateau de la matinale de franceinfo, le 17 mai 2021. (FRANCEINFO / DAILYMOTION)
Anne-Claude Crémieux sur le plateau de la matinale de franceinfo, le 17 mai 2021. (FRANCEINFO / DAILYMOTION)

Le variant appelé XFG, en grande partie responsable de la 15e vague de Covid qui circule actuellement en France, "ne présente pas, à ce jour, de signes en faveur d'une sévérité plus importante" que ses prédécesseurs, assure jeudi 2 octobre sur France Inter l'infectiologue Anne-Claude Crémieux, présidente de la commission technique des vaccinations de la Haute autorité de santé.

"Ce variant a déjà circulé dans d'autres pays en Asie ou aux États-Unis, entrainant des recrudescences mais sans impact important sur le système de soins", souligne Anne-Claude Crémieux. Ce variant "donne, comme son prédécesseur, surtout des formes 'rhinopharyngées', c'est-à-dire un rhume, un mal de gorge et pas mal de virus au niveau du nez".

"Le vaccin actuel reste efficace"

Les autotests fonctionnent très bien et le vaccin est efficace sur ce variant, ajoute-t-elle. "On sait qu'il échappe un petit peu mieux à l'immunité que ces prédécesseurs" mais "on garde un certain niveau de protection contre ce variant, et le vaccin actuel, qui a été mis au point pour la campagne d'hiver, reste efficace", précise la présidente de la commission technique des vaccinations de la Haute autorité de santé.

La campagne de vaccination s'ouvre le 14 octobre. Mais "les commandes dans les pharmacies ont commencé depuis le 22 septembre. Par conséquent, il y a aujourd'hui ou dans les jours qui viennent des pharmacies qui seront déjà achalandées. Et évidemment, on peut se faire vacciner à partir du moment où les pharmacies ont les produits", souligne la professeure en maladies infectieuses.

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