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L'Agence régionale de santé porte plainte contre l'ancienne directrice en Dordogne pour ses propos antivax

Lors d'une conférence en mai dernier, Marie-Ange Perulli a déclaré avoir "tout fait pour limiter l'ouverture des centres de vaccination" lors de l'épidémie de Covid.

franceinfo - avec France Bleu Périgord

Radio France

Publié le 18/06/2024 12:13

Temps de lecture : 1min

Un des centres de vaccinations ouverts pendant l'épidémie de Covid en 2022. (FLORENT VAUTIER / RADIO FRANCE)

Une plainte pour diffamation a été déposée le 27 mai dernier à l'encontre de Marie-Ange Perulli, l'ancienne directrice de l'Agence régionale de santé en Dordogne, révèle France Bleu Périgord. Elle a déclaré publiquement avoir "tout fait pour limiter l'ouverture des centres de vaccination", lors de l'épidémie de Covid. Aujourd'hui à la retraite, elle avait pris ses fonctions le 1er février 2020, juste avant l'épidémie.

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C'est lors d'une conférence organisée le 8 mai dernier à Saintes (Charente-Maritime) par le Conseil scientifique indépendant, une instance issue des mouvements antivax, selon France Bleu, que Marie-Ange Perulli a pris la parole, en tant qu'ex-directrice de l'ARS. Elle a déclaré avoir "tout fait pour limiter l'ouverture des centres de vaccination", et que les médecins "suivaient sans libre arbitre les consignes nationales" des journalistes "qui cherchaient la petite bête".

Profondément attaché à la vérité scientifique, j’ai été choqué par ces propos qui font honte à tous les professionnels de santé qui ont œuvré sans relâche pendant la crise du COVID.

J’ai demandé à ce qu’une plainte soit déposée sans délai devant la justice. https://t.co/Y5J3xKrodx
— Frédéric Valletoux (@fredvalletoux) May 15, 2024

Sur Twitter, le nouveau directeur général adjoint de l'ARS, Benoît Elleboode, avait déclaré son intention de porter plainte. Il déplorait la "stratégie" de Marie-Ange Perulli "car nous avons sauvé des vies, grâce et par la vaccination". La plainte a donc été déposée le 27 mai. Le ministre de la Santé Frédéric Valletoux avait également demandé, sur X, qu'une plainte soit déposée "sans délai". Contacté par France Bleu, le ministère n'a cependant pas répondu à cette heure.