Deux nouveaux cas de dengue autochtones détectés en Occitanie, pour un total de 6 cas en France hexagonale cette année
Avec les Jeux olympiques de Paris, et alors que le moustique tigre est présent dans la grande majorité des départements hexagonaux, les autorités et les épidémiologistes prévoient une encore plus forte circulation du virus pendant l'été.
Après le Gard un peu plus tôt dans la journée, deux autres cas autochtones de dengue, c'est-à-dire probablement transmis sur place par un moustique, ont été officialisés par l'Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, a appris France Bleu Roussillon jeudi 8 août. Ce sont deux cas issus de la même famille habitant dans les Pyrénées-Orientales, mais la contamination a pu se produire à des endroits différents. L'état de santé des personnes infectées par le virus n'inspire pas d'inquiétude, précise l'ARS Occitanie. Au total, Santé publique France a recensé six cas autochtones de dengue dans l'Hexagone depuis le début de l'année.
Ces deux nouveaux cas viennent d'une même famille. Mais durant la période potentielle de contamination, celle-ci a séjourné à la fois à Baho (Pyrénées-Orientales), là où elle vit, et aussi à Florac (Lozère). Des actions préventives pour limiter la contamination du virus (démoustication) "sont déployées à Baho et Florac", annonce l'ARS Occitanie dans un communiqué.
Un peu plus tôt ce jeudi, la préfecture du Gard annonçait aussi un cas autochtone de dengue à Aimargues. "La personne malade est hospitalisée et prise en charge", ajoutait la préfecture. Cette personne n'a pas voyagé récemment dans une zone du monde où la dengue est active, ce qui laisse à penser que le virus a été transmis par un moustique. Pour éviter sa propagation, "des actions préventives sont déployées à Aimargues" (Gard).
Six cas autochtones de dengue
Avant ces trois nouveaux cas officialisés, le premier cas autochtone de l'année avait été officialisé lundi 8 juillet dans l'Hérault (premiers signes de maladie le 17 juin). Puis, vendredi 2 août, deux autres cas étaient recensés dans les Alpes-Maritimes (premiers signes de maladie le 26 juillet). Au total, selon les données de Santé publique France, on compte donc six cas autochtones de dengue en France hexagonale en 2024.
Concernant les cas importés de dengue, maladie ramenée d’un déplacement à l’étranger ou en outre-mer, Santé publique France en a recensé 979 du 1er mai au mardi 6 août 2024, "dont 861 dans les départements où l’implantation d’Aedes albopictus (moustique tigre) a été documentée".
Les décès sont rares
Avec les Jeux olympiques de Paris, et alors que le moustique tigre est présent dans la grande majorité des départements hexagonaux, les autorités et les épidémiologistes prévoient une encore plus forte circulation du virus pendant l'été, en raison de l'afflux de nombreux voyageurs.
Pour rappel, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques aux humains, le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1 % des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.
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