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Ebola : l'OMS liste huit traitements et deux vaccins à développer

La flambée de virus Ebola en Afrique de l'Ouest est sans précédent par son ampleur et sa complexité, ainsi que par la charge qu'elle impose aux systèmes de santé.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 04/09/2014 14:48 Mis à jour le 04/09/2014 15:12

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Des experts discutent, à Genève (Suisse), à l'ouverture de deux journées de consultations pour faire le point sur les moyens de combattre le virus Ebola, le 4 septembre 2014. (FABRICE COFFRINI / AFP)

Au-delà des mesures de précaution pour enrayer l'épidémie d'Ebola, l'Organisation mondiale de la santé veut explorer des pistes pour lutter contre le virus. L'OMS a soumis une liste comportant huit traitements expérimentaux et deux vaccins à développer aux quelque 200 experts réunis jeudi 4 septembre à Genève pour faire le point sur les moyens de combattre le virus Ebola. Dans son dernier décompte annoncé mercredi, l'OMS faisait état de plus de 1 900 morts sur 3 500 cas.

"Aucun [de ces traitements] n'a été cliniquement prouvé", a expliqué l'OMS dans un document de travail publié jeudi. Aussi, "alors que des mesures exceptionnelles sont maintenant mises en place pour accélérer le rythme des essais cliniques, les nouveaux traitements et nouveaux vaccins ne pourront pas être disponibles pour un usage généralisé avant la fin 2014, a-t-elle prévenu. D'ici là, seules de petites quantités pouvant aller jusqu'à quelques doses/traitements seront disponibles."

Deux cents experts réunis à huis clos

Le développement et l'évaluation clinique de ces traitements prendraient "jusqu'à dix ans dans des circonstances normales". La flambée actuelle de virus Ebola en Afrique de l'Ouest est sans précédent par son ampleur et sa complexité, ainsi que par la charge qu'elle impose aux systèmes de santé.

Les 200 experts, réunis à huis clos par l'OMS dans un hôtel près de l'aéroport de Genève, doivent analyser "les possibilités de production et d'utilisation de ces traitements" expérimentaux. La réunion vise aussi à "informer les autorités règlementaires nationales sur la situation des produits susceptibles d'être utilisés et favoriser les contacts entre les pays touchés et les fabricants".