En Dordogne, des éleveurs créent une zone de "vaches à défendre" contre l'abattage d'un troupeau suspecté de tuberculose bovine
Alors que la moitié de son troupeau a été abattu, touché par la tuberculose bovine, un éleveur lutte pour préserver ses vaches restantes. Il réclame de nouvelles analyses pour vérifier avant si elles sont malades ou pas.
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En Dordogne, des éleveurs ont créé une "VAD", zone de "vaches à défendre", sur le modèle des ZAD, les "Zones à défendre", pour empêcher la récupération et l'abattage d'un troupeau suspecté de tuberculose bovine sur la commune d'Eyzerac (Dordogne) depuis dimanche dernier. Jeudi 5 juin, les forces de l’ordre tentaient d'intervenir pour récupérer les bêtes. Il n'y a pas eu d'affrontements sur place, a constaté un reporter d'ICI Périgord.
Plusieurs cas de tuberculose bovine ont été détectés dans l'élevage. La moitié du troupeau a été abattue en novembre dernier, mais l'éleveur, Serge Deschamps, refusait depuis, d'abattre le reste de ses bêtes. Après la première opération de la préfecture, des amis, des voisins de l'éleveur ont créé la "VAD". Ils se relaient dans un campement depuis dimanche dernier pour s'opposer à l'abattage complet du troupeau. Ils réclament de nouvelles analyses sur les bêtes, car selon eux, c'est une aberration de tuer les 26 dernières vaches alors que toutes ne sont pas malades.
Une maladie transmissible à l'homme
Les services de l'État et les gendarmes sont arrivés en nombre un peu avant 7 heures jeudi matin sur l'exploitation : 25 gendarmes, des bétaillères, un drone, des services vétérinaires ont été mobilisés. Les gendarmes ont bloqué les petites routes qui mènent au hameau avec des motos ou des voitures, a constaté ICI Périgord. Ils ont ramené des bétaillères avec des tracteurs et ont installé dans le pré des barrières pour créer un entonnoir, et aller chercher les vaches.
Le propriétaire, Serge Deschamps, est sorti de sa maison vers 9 heures, pour échanger avec les agents de l'État. Il n'y a pas eu d'affrontement entre ses soutiens et les forces de l'ordre. Les éleveurs de la "VAD" espèrent juste retarder la recherche des vaches et faire échouer l'opération. La préfecture n'a pas souhaité communiquer jeudi matin. Il y a deux semaines, elle avait averti que la tuberculose bovine était une maladie "contagieuse, transmissible aux autres animaux ainsi qu'à l'homme".
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