Grippe aviaire : le risque relevé de "négligeable" à "modéré" après la confirmation d'un foyer dans un élevage du Pas-de-Calais

Le risque de grippe aviaire était considéré comme "négligeable" depuis mai. Le niveau "modéré" est le deuxième des trois niveaux de risque. Il entrera en vigueur jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des canards se réfugient à l'ombre, à Castelnau-Tursan (Landes), le 1er juillet 2024. (JUSTINE BONNERY / HANS LUCAS / AFP)
Des canards se réfugient à l'ombre, à Castelnau-Tursan (Landes), le 1er juillet 2024. (JUSTINE BONNERY / HANS LUCAS / AFP)

Un palier supplémentaire. Le risque de grippe aviaire en France a été relevé, mercredi 15 octobre, de "négligeable" à "modéré", en raison de risques liés aux migrations d'oiseaux sauvages et après la confirmation d'un foyer dans un élevage du Pas-de-Calais, d'après un arrêté publié au Journal officiel. Le niveau "modéré" est le deuxième des trois niveaux de risque : élevé, modéré et négligeable.

"Cet arrêté qualifiant le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est pris suite à la mise en évidence d'une dynamique d'infection dans l'avifaune sauvage migratrice en Europe, y compris en France, et à la confirmation du premier foyer de la saison épizootique dans un élevage de volailles dans le Pas-de-Calais", détaille le ministère de l'Agriculture. Un foyer de grippe aviaire hautement pathogène a en effet été confirmé le 11 octobre dans un élevage de faisans et de perdrix à Pihen-lès-Guines, au sud de Calais.

Le risque de grippe aviaire "négligeable" depuis mai

Les autorités avaient alors appelé l'ensemble de la filière "à l'application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d'entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, et éviter sa diffusion entre élevages". Mardi, un autre foyer a été confirmé dans un élevage à Luneray, près de Dieppe (Seine-Maritime). Les oiseaux présents dans l'élevage, des pintades, canards, oies ou poules, seront abattus afin d'éviter une propagation du virus.

L'arrêté publié mercredi "vise à renforcer les mesures de surveillance et de prévention vis-à-vis du virus d'influenza aviaire hautement pathogène". Il "entre en vigueur le lendemain de sa publication", c'est-à-dire jeudi. Le risque de grippe aviaire était considéré comme "négligeable" depuis mai. Il avait été considéré comme "élevé" – entraînant notamment le confinement des volailles – de novembre 2024 à mars 2025, avant d'être abaissé à "modéré", puis à "négligeable".

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