Grippe : plus de 17 000 morts enregistrés l'hiver dernier selon Santé publique France

L'épidémie de l'hiver 2024/2025 a été "d'une ampleur et d'une sévérité importante", a commenté l'autorité sanitaire mardi.

franceinfo

Radio France

Publié le 07/10/2025 20:13

Temps de lecture : 2min

Santé publique France et le ministère de la Santé recommandent de se faire vacciner à la fois contre le Covid et la grippe avant l'hiver qui arrive. (PICTURE ALLIANCE / PICTURE ALLIANCE)

L'hiver dernier, 17 600 personnes sont mortes de la grippe en France, selon les chiffres de Santé publique France publiés mardi 7 octobre, lors d'une visioconférence dédiée à la lutte contre les épidémies respiratoires comme la grippe, le Covid et la bronchiolite. Au total, sur la même période, près de trois millions de personnes ont consulté pour des symptômes grippaux en ville et 30 000 personnes ont été hospitalisées.

En moyenne, la grippe fait 10 000 morts par an en France, rappelle Santé publique France. L'hiver dernier, la couverture n'a pas été optimale et le vaccin a été d'une "efficacité modérée", précise Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France. Depuis la fin de l'épisode du Covid-19, "les gestes barrières ont aussi été un petit peu oubliés", note-t-elle.

Début de la campagne de vaccination le 14 octobre

Le ministère de la Santé complète en rappelant que cette épidémie était "relativement précoce, d'une durée plus longue que la moyenne, d'une ampleur et d'une sévérité importante pour toutes les classes d'âge."

En France métropolitaine, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19 "débutera le 14 octobre", poursuit Santé publique France, avec pour objectif principal "de protéger les populations les plus fragiles". Elle les invite d'ailleurs à "se faire vacciner contre ce virus" et contre le Covid-19 "dès cet automne".

Concernant le Covid-19, il ne circule pas assez pour avancer la vaccination, jugent les autorités sanitaires. Ces dernières notent tout de même une reprise sensible des cas ces dernières semaines avec une hausse des consultations et une présence accrue du virus dans les eaux usées. "Il n'y a rien d'anormal, on est plutôt inférieur à ce qu'on a observé au même moment de l'année dernière", a souligné Caroline Semaille. La vaccination est notamment recommandée pour éviter "l'affolement" face à un nouveau variant.