Levothyrox : face à la polémique, l’ANSM met en place un numéro vert
Plus de 70.000 personnes ont signé une pétition contre le changement de formule du Levothyrox, l’estimant responsable d’importants effets secondaires. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a réagi mercredi en mettant en place un numéro vert pour informer les patients.
Près d’une semaine après le début de la polémique sur le changement de formule du Levothyrox, l’ANSM a décidé de réagir. L’agence met en place un numéro vert, le 0.800.97.16.53 (accessible de 9h à 19h du lundi au vendredi), pour répondre aux interrogations des patients sur leur médicament.
☎️ L'@ansm met un numéro vert pour le changement de formule et de couleur des boîtes de #LEVOTHYROX 0800 97 16 53 pic.twitter.com/Sy9gTwWT8x
— Réseau des CRPV (@Reseau_CRPV) 23 août 2017
Les standardistes vont tenter d’éclaircir les doutes des malades de la thyroïde sur le changement de formule, et de couleur de boîte, de ce traitement censé assurer la stabilité de la TSH (thyréostimuline). Plusieurs d’entre eux ont en effet témoigné dans les colonnes du Parisien ou de La Croix, assurant perdre leurs cheveux ou être extrêmement fatigués depuis mars, soit au moment précis du remplacement du lactose par le mannitol comme excipient du Levothryox.
Le Levothyrox est prescrit à vie et il n’existe pas de médicament alternatif
Une pétition en ligne rassemblant plus de 70.000 personnes circule depuis fin juin. Elle s’adresse à l’ANSM et au laboratoire Merck, fabricant du Levothyrox, en fustigeant le manque d’information des patients. Le numéro vert mis en place par l’ANSM va tenter de combler ce manque
Interrogé par Allodocteurs.fr, le Dr Hervé Monpeyssen, thyroïdologue à l’Hôpital Américain de Paris, expliquait pourtant qu’il n’a "pas observé de variations significatives du taux de TSH dans les six derniers mois".
Selon lui, la perte de cheveux de certains patients est simplement une "coïncidence", puisqu’un cheveu mort met plusieurs mois à tomber. Le médecin ajoutait qu’à "échéance de deux ou trois ans nous pourrons avoir un avis plus éclairé" sur les changements provoqués par la substitution de l’excipient, mais qu’en attendant les patients doivent continuer à prendre le levothyrox, un médicament prescrit à vie et pour lequel il n’existe pas d’alternative.
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