Face au recul des cas, le mpox n'est plus considéré comme une urgence de santé internationale, annonce le chef de l'OMS

"Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda", a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un soignant administre une dose de vaccin pour protéger contre le mpox, à Marseille, le 10 août 2022. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Un soignant administre une dose de vaccin pour protéger contre le mpox, à Marseille, le 10 août 2022. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Le mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, n'est plus une urgence de santé publique internationale, a annoncé vendredi 5 septembre le chef de l'OMS. "Il y a plus d'un an, j'ai déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale concernant la propagation du mpox en Afrique, sur l'avis d'un comité d'urgence", mais le comité a estimé jeudi que ce n'était plus le cas et "j'ai accepté cet avis", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda", a-t-il ajouté. Le directeur général de l'OMS a expliqué que les experts comprennent désormais également mieux les voies de transmission et les facteurs de risques. Par ailleurs, "la plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable", a-t-il relevé.

Mais il a averti que la levée de l'alerte "ne signifie pas que la menace a pris fin, ni que notre réponse va s'arrêter". Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo en 1970, la maladie est restée des années circonscrite à une dizaine de pays africains. Le virus, longtemps endémique en Afrique centrale, a traversé les frontières en mai 2022 lorsque le clade 2, un sous-type du virus, s'est propagé à travers le monde.

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