Aspirine, Doliprane, Advil... Ces médicaments ne seront plus en accès libre dans les pharmacies à partir du 15 janvier
Cette mesure, annoncée mardi, intervient pour limiter les risques liés à un mauvais usage de ces médicaments vendus sans ordonnance.
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L'aspirine, le Doliprane ou l'Advil, médicaments vendus sans ordonnance, ne seront plus en accès libre dans les rayons des pharmacies, mais obligatoirement rangés derrière le comptoir à partir du 15 janvier, a annoncé, mardi 17 décembre, l'agence du médicament (ANSM). Cette décision intervient pour limiter les risques liés à un mauvais usage.
"Cette mesure s'inscrit dans la continuité des actions menées par l'Agence pour sécuriser l'utilisation de ces médicaments, notamment l'arrivée dans les prochains mois d'un message sur les boîtes des médicaments contenant du paracétamol afin d'alerter sur le risque pour le foie en cas de surdosage", a fait valoir l'ANSM dans un communiqué publié sur son site. Il s'agit de renforcer "le rôle de conseil du pharmacien auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance", poursuit l'agence du médicament.
Des médicaments utilisés en automédication
Ces médicaments sont les plus utilisés en automédication comme anti-douleurs ou anti-fièvre chez les adultes et les enfants, selon l'ANSM. Jusqu'à maintenant, ils peuvent être vendus en accès direct, c'est-à-dire que les clients se servent eux-mêmes dans les rayons de la pharmacie. C'est toutefois laissé à la discrétion de chaque pharmacien, qui peut choisir de les placer derrière son comptoir.
Un mauvais usage comporte des risques. Pris à des doses trop élevées, le paracétamol peut provoquer de graves lésions du foie, qui peuvent nécessiter une greffe, voire être mortelles. Pour un adulte sain de plus de 50 kilos, la dose maximale de paracétamol est de 3 grammes par 24 heures, c'est-à-dire 1 gramme par prise, avec un espace d'au moins 6 heures entre chaque prise.
En outre, la durée maximale de traitement recommandée est de "3 jours en cas de fièvre, 5 jours en cas de douleur, en l'absence d'ordonnance", selon l'ANSM. En juillet, le gendarme du médicament avait décidé que l'avertissement "surdosage = danger" devrait désormais figurer sur les boîtes de paracétamol.
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