Dépakine : un défaut de code-barre sur un petit nombre de boîtes pourrait entrainer un "risque de surdosage", alerte l'ANSM
Sanofi, qui produit le médicament, a assuré qu'une "grosse partie des boîtes" concernées par ce défaut avait toutefois "été sortie du circuit".
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L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a alerté jeudi 4 avril sur un défaut de code-barre "sur un petit nombre de boîtes" de l'antiépileptique Dépakine, entraînant un "risque de surdosage". Sanofi a assuré qu'une "grosse partie des boîtes" concernées par ce défaut avait toutefois "été sortie du circuit", selon un porte-parole à l'AFP.
Dans un communiqué, l'ANSM précise avoir été informée par le laboratoire français "d'un défaut du 'damatrix' [code-barre flashé par la pharmacie pour identifier le médicament] sur un petit nombre de boîtes de Dépakine Chrono 500 mg" à libération prolongée qui concernent "le lot 4R112". "Sur les boîtes non conformes, les informations contenues dans le code-barre sont erronées et correspondent à la Dépakine 200 mg, comprimé gastrorésistant à libération immédiate", détaille le gendarme du médicament.
Les pharmaciens doivent informer les patients concernés
Certaines boîtes de Dépakine 500 mg (tube de 30 comprimés) ont ainsi pu être délivrées à la place de boîtes de Dépakine 200 mg (tube de 40 comprimés), "entraînant un risque de surdosage pour le patient, en particulier chez les enfants et les patients atteints d'insuffisance rénale", prévient l'ANSM. Les pilules des deux dosages n'ont "pas la même forme", souligne Sanofi.
La distribution des boîtes en question a débuté le 22 mars et les patients qui se sont vus délivrer une boîte du lot concerné par ce défaut vont être contactés par leur pharmacien. Celui-ci doit informer les patients "qu'ils doivent contacter leur médecin s'ils ont pris de la Dépakine chrono 500 mg au lieu de la Dépakine 200 mg, en particulier s'ils ressentent (ou leur enfant) des symptômes inhabituels tels que troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales) ou de la somnolence", selon l'ANSM. La Dépakine a été au centre d'un scandale sanitaire en 2015 à la suite de malformations chez des enfants de femmes sous traitement pendant leur grossesse.
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