Furosémide Teva : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire
Le mauvais conditionnement de lots de furosémide Teva est suspecté d'avoir coûté la vie à trois personnes.
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Le mauvais conditionnement de furosémide Teva 40 mg est suspecté d'avoir coûté la vie à trois personnes et d'avoir provoqué l'hospitalisation de deux autres. Le parquet de Paris a annoncé, mercredi 12 juin, l'ouverture d'une enquête préliminaire, notamment pour "tromperie aggravée", ainsi que pour "homicides et blessures involontaires".
Le pôle santé de Paris a confié l'enquête à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
Les boîtes inspectées une par une
Une seule boîte de furosémide Teva 40 mg contenant des comprimés de somnifère zopiclone au lieu du diurétique a été trouvée jusqu'à présent, a indiqué mercredi la ministre de la Santé, Marisol Touraine. "A ce stade, il n'y a qu'une seule boîte, la boîte identifiée à l'origine, qui porte la preuve d'un échange de médicaments", a indiqué la ministre lors d'une séance de questions à l'Assemblée nationale.
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a précisé que l'ouverture de toutes les boîtes rappelées par Teva se poursuivait, sous le contrôle d'un huissier."A l'heure actuelle, les personnes en charge de ce contrôle chez Teva Laboratoires n'ont pas trouvé de comprimés de zopiclone Teva 7,5 mg à l'intérieur des blisters de furosémide Teva 40 mg", a indiqué le laboratoire. Il a par ailleurs précisé qu'"il ne porte pas plainte contre X, contrairement à certaines rumeurs reprises dans la presse."
L'hypothèse de la malveillance "possible"
Mardi, les inspecteurs de l'ANSM, qui enquêtaient depuis lundi à l'usine du laboratoire Teva, à Sens (Yonne), ne sont pas parvenus à identifier les raisons de cette erreur de conditionnement. Ils devaient notamment déterminer comment des comprimés de somnifère zopiclone en provenance d'Espagne ont pu se retrouver dans des boîtes de diurétique fabriqué en Hongrie et mis en plaquette dans l'usine de Sens.
Selon le professeur François Chast, expert en pharmacie à l'hôpital Cochin, la malveillance est "l'une des hypothèses possibles".
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