Pasteurdon : "Les aides publiques ne suffisent pas", les dons représentent "34% du financement de l'Institut Pasteur", déclare le virologue Vincent Enouf
Le directeur adjoint du Centre national de référence des virus respiratoires à l'Institut Pasteur insiste, sur ICI Paris Ile-de-France, sur l'importance des dons pour une 19e édition du Pasteurdon.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/01/02/ici-67769882d0f81326684054.png)
/2020/02/12/phpl9nmql.jpg)
"Les aides publiques ne suffisent pas", les dons représentent "34% du financement de l'Institut Pasteur", détaille mercredi 8 octobre sur ICI Paris Ile-de-France (ex-France Bleu) Vincent Enouf, directeur adjoint à l'Institut Pasteur du centre national de référence des virus respiratoires, alors que démarre ce mercredi la 19e édition du Pasteurdon.
"On a besoin absolument de cet argent pour la recherche en général", poursuit-il. Avec les dons recueillis, l'Institut investit dans "des machines, un fonctionnement qui coûte de plus en plus cher parce qu'on a la nécessité d'être à la pointe en santé publique, en recherche fondamentale, dans les différentes thématiques qui sont parcourues par l'Institut Pasteur".
Vincent Enouf est aussi responsable de la plateforme de séquençage haut débit de Pasteur. Elle a permis de faire les premières analyses de composants du Covid. "On s'est préparé à cette première épidémie en 2020 et grâce à la plateforme, on a pu séquencer le premier virus en Europe par exemple, et on a pu disperser ensuite ces connaissances dans le monde entier. Cette plateforme n'aurait pas été mise en place si le Pasteurdon n'existait pas", explique-t-il.
Un don possible au 3620
Parmi ses priorités, l'Institut Pasteur lutte contre les cancers précoces, car il y a davantage de cancers aujourd'hui chez les jeunes, les enfants et les adolescents. Une équipe travaille sur le glioblastome, une tumeur cancéreuse très agressive au niveau du cerveau, pour savoir "comment les cellules cancéreuses peuvent se déplacer si rapidement et se multiplier", décrit Vincent Enouf.
L'Institut surveille aussi l'apparition de nouveaux virus. "Les conditions climatiques actuelles, le réchauffement de la planète, fait que de nouveaux microbes apparaissent et sont déjà résistants, déplore-t-il. Donc toute cette recherche est nécessaire pour comprendre comment ces nouveaux pathogènes apparaissent."
Pour faire un don à l'Institut Pasteur, il faut composer le 3620 ou se rendre sur pasteur.fr
À regarder
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter