Sécurité sociale : augmenter les cotisations des mutuelles est "un levier" pour compenser la baisse envisagée de la prise en charge des consultations selon la Fédération nationale de la mutualité
Présenté jeudi en Conseil des ministres, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) entend ramener le déficit concerné à 16 milliards d'euros en 2025.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/10/11/000-36ju9wa-67091ddb6b96e794247528.jpg)
Les mutuelles de santé vont-elles augmenter les cotisations, après l'annonce d'une baisse possible de remboursement des consultations par l’assurance maladie en 2025 ? "C’est un levier", répond sur franceinfo vendredi 11 octobre Eric Chenut, président de la Fédération nationale de la mutualité française. En prenant en charge 40% de la consultation chez le médecin, au lieu de 30% actuellement comme c'est envisagé par le gouvernement, les mutuelles de santé vont devoir "trouver les moyens d’équilibrer les dépenses complémentaires", annonce-t-il. "Nous avons l’obligation d’être à l’équilibre à la fin de l’année", explique Eric Chenut.
Parmi les pistes envisagées pour redresser les comptes de la sécurité sociale, figure le remboursement à 60% de la consultation chez le médecin, au lieu de 70%. L’augmentation pour les mutuelles "est plus que significative", prévient Eric Chenut. Sur une consultation bientôt à 30 euros (à partir du 22 décembre), les mutuelles devront prendre en charge "12 euros" calcule-t-il. "On verra si dans le cadre de la discussion parlementaire, il y a d’autres mesures qui aboutissent à des économies", lance Eric Chenut. "Pour le moment on n’a pas d’informations là-dessus."
Pas assez de dialogue avec le gouvernement
Le président de la Fédération nationale de la mutualité française "regrette le manque de concertation" sur ce sujet et dit avoir été "pris de court". C’est seulement la semaine dernière que les mutuelles ont eu connaissance de la mesure de "transfert d’un milliard d’euros à la charge des complémentaires", après une réunion avec le ministère.
"On raisonne à court terme", déplore Eric Chenut. Selon lui, "15 à 20 milliards d’euros d'économies" sont possibles chaque année, si le gouvernement s’attaquait à l’"efficience du système de santé" et "la pertinence des prescriptions".
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter