Le service sanitaire pour les étudiants en santé est officiellement instauré
Dès septembre, les futurs médecins, infirmiers et sage-femmes pourront mener des actions de prévention dans les écoles, les maisons de retraites ou les prisons dans le cadre du "service sanitaire".
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Derrière le projet de "service sanitaire", l’ambition revendiquée par les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur est double : "initier à la prévention primaire ceux qui seront les professionnels de santé de demain, et […] réduire les inégalités sociales et territoriales de santé".
Durant au moins trois semaines, les étudiants se rendront dans des écoles primaires, collèges, lycées et universités, mais aussi dans des établissements de santé et d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), des structures d'accompagnement social ou de réinsertion, des entreprises ou encore des "lieux de privation de liberté". Les interventions "privilégieront les thématiques relevant d’enjeux prioritaires de prévention et promotion de la santé : alimentation, activité physique, addictions, santé sexuelle."
Voir également : Un service sanitaire obligatoire pour les étudiants en santé
Partie intégrante du cursus
Au total, le service sanitaire représentera six semaines de formation théorique et pratique. Il pourra être réalisé en lieu et place d’autres stages actuellement prévus dans les programmes de formation, "sans allongement des cursus", précisent les ministères dans un communiqué.
Les étudiants concernés à partir de septembre 2018 sont ceux entrant en en troisième année de médecine, en deuxième année de sciences infirmières et de masso-kinésithérapie, ou en deuxième cycle de sciences maïeutiques (sages-femmes), odontologiques ou pharmaceutiques. Environ 47.000 personnes sont potentiellement concernées par cette réforme.
Les principaux points de blocages levés
Deux jours après la publication des textes officiels, l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), l’un des principaux syndicats étudiants, a salué cette avancée. Il s'est félicité de la levée des derniers "points de blocage", concernant notamment le "montant de l'indemnité de déplacement", revalorisée à 130 euros, au lieu des 89 initialement prévus.
"Rassurée quant aux conditions de réalisation" du dispositif, l'Anemf souhaite toutefois la mise en place d'une "aide à l'hébergement de 200 euros" pour les étudiants effectuant leurs actions sur des "terrains éloignés" de chez eux.
avec AFP
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