Ces femmes maires qui craquent

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
Article rédigé par franceinfo - C. Méral, J. Boulesteix, H. Gasparini, J. Blondel, R. Laurentin
France Télévisions

Depuis les municipales de 2020, 2 400 maires ont démissionné. La moitié déclare être au bord du burn-out ou en arrêt. Parmi ces élus, de nombreuses femmes expriment leur envie de faire une pause pour préserver leur santé.

Près de Nancy, le village de Coyviller paraît bien tranquille, avec seulement 156 habitants. Pourtant, gérer cette petite commune a conduit Madame le Maire, Florence Picard, au burn-out. “J’étais sans cesse en réunion. Je suis arrivée à un épuisement total”, témoigne-t-elle. Un mois d’arrêt de travail en octobre dernier, car la charge de maire est lourde avec une complexité administrative et une sollicitation constante : 20 appels en absence, 43 messages à lire. Et à chaque fois qu’elle fait un pas dans la commune, une nouvelle demande surgit.

Un réajustement de planning

Pour autant, elle ne peut pas renoncer à son statut de cadre. En effet, son indemnité d’élue est de 900 euros. Une maire, mère de trois enfants, ce qui rend son quotidien encore plus lourd. Elle a alors abandonné son mandat de vice-présidente à la communauté de communes et a retrouvé un équilibre.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.