: Reportage Dans l'Orne, l'entreprise "Rejouis" a fait le pari osé du sex-toy de seconde main
Si la Saint-Valentin est souvent la date choisie par certains amoureux pour s'offrir des jouets sexuels, il est désormais possible de concilier préoccupations environnementales et exploration de la sexualité à l’aide de sex-toys reconditionnés.
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"Si ça fait plaisir à certains !", sourit une habitante de Briouze, dans l'Orne. C'est là, dans le bocage normand, qu'un site de vente en ligne de sex-toys de "seconde main", qui compte cinq employés, a pris ses quartiers. Si la Saint-Valentin est souvent la date choisie par certains amoureux pour s'offrir des jouets sexuels, il est désormais possible de concilier préoccupations environnementales et exploration de la sexualité à l’aide de sex-toys reconditionnés ! Ces jouets intimes, nettoyés selon un protocole très strict, vivent ainsi une seconde vie grâce à Rejouis.
"L'idée de Rejouis était de mettre de la circularité sur le plaisir", explique Benoni Paumier, 31 ans. Ce Normand d'origine, ingénieur de formation, est le fondateur de cette première boutique en ligne de jouets intimes reconditionnés. "Cette commande est une petite licorne. C'est un stimulateur clitoridien, présente-t-il. On récupère les jouets auprès de particuliers qui ont des sex-toys qui dorment dans les tiroirs. Aujourd'hui, le marché des sex-toys explose : il est en croissance à deux chiffres depuis 15 ans".
"Tout ça, ce sont des produits électroniques qui finissent dans les poubelles et dans les centres d'enfouissement parce qu'on ne sait pas les recycler..."
Benoni Paumier,à franceinfo
Direction ensuite le laboratoire. "Je remplis cette bassine pour faire un bain de désinfectant pour le jouet. C'est la deuxième étape après la détergence au savon, après l'avoir bien brossé. Et la troisième étape, c'est une dernière désinfection par UV", indique Benoni.
Ce protocole de nettoyage a été mis au point avec l'aide d'un médecin et un laboratoire de recherche spécialisé assure de suivi qualité : de quoi rassurer cette cliente. "Mes vêtements, je les achète en friperie, mais clairement, les sex-toys de seconde main, je n'y avais pas pensé, rigole Audrey, 28 ans. J'aime bien l'approche écoresponsable et aussi en lien avec le plaisir conscient. On soutient à fond !"
Avec des rabais de 30 à 40 % sur le prix initial de ces jouets sexuels, Rejouis compte déjà plus d'un millier de clients. Les ventes progressent de 20 % par mois depuis le lancement de l'entreprise en avril 2024, avec une nette accélération pour la Saint-Valentin.
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