Un soignant agressé au CHU de Bordeaux après un refus d'auscultation
Un aide-soignant du CHU de bordeaux a été agressé par un individu qui refusait que sa femme enceinte soit auscultée par un homme. Si le motif religieux a été avancé, les circonstances exactes de l'altercation restent à éclaircir.
Après une agression par un homme qui refusait que son épouse enceinte soit examinée par un soignant masculin au CHU de Bordeaux, un aide-soignant ainsi que l'établissement lui-même, ont porté plainte, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
Les faits se sont déroulés le dimanche 9 août, aux Urgences de la maternité du Centre hospitalier universitaire (CHU). L'aide-soignant se serait interposé entre un collègue et l'homme en colère, qui était venu avec son épouse pour un examen, mais refusait qu'elle soit auscultée par du personnel médical masculin, a-t-on précisé de mêmes sources. L'aide-soignant aurait alors reçu des coups de poing à la face, puis le couple aurait quitté l'établissement.
L'aide-soignant, qui s'est vu prescrire une interruption de travail de trois jours, a déposé plainte pour "violences" au commissariat de Bordeaux, a-t-on indiqué de source proche de l'enquête. La plainte a depuis été transmise à la gendarmerie de Libourne (Gironde), lieu de résidence du couple concerné.
Une altercation dont les circonstances exactes restent floues
Le CHU, qui a également déposé plainte au titre de personne morale en soutien de son employé, a toutefois refusé de communiquer sur le déroulement ou le fond de l'incident. Les circonstances exactes de l'altercation demeurent donc très floues. En particulier, l'éventuelle invocation par le mari d'un motif religieux le jour des faits, pour refuser que son épouse soit auscultée par un homme, reste à établir.
Selon le chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU, Dominique Dallay, cité dans le quotidien Sud Ouest, les demandes de prise en charge de femmes par du personnel médical uniquement féminin sont "un sujet récurrent dans les maternités". Et ce "pour différents types de raisons, pas uniquement religieuses", a précisé l'établissement jeudi à l'AFP.
L'hôpital "respecte toutes les croyances et s'efforce de répondre aux souhaits des patients", mais "n'en a pas toujours les moyens," en fonction du personnel disponible, notamment en week-end et en période de vacances, où il peut arriver que seul un médecin homme se trouve de garde, a encore souligné le CHU.
Avec AFP
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