Un tiers des actifs souffrent de problèmes de santé mentale, selon une étude menée dans 16 pays du monde dont la France
Quelque 32% des personnes interrogées disent souffrir de troubles comme la dépression, anxiété, trouble alimentaire, ou l'addiction.
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Près d'un tiers de la population éprouve actuellement des problèmes de santé mentale, une proportion qui se retrouve chez les actifs, selon une étude menée dans 16 pays et publiée jeudi 27 mars. L'enquête, réalisée par Ipsos pour l'assureur Axa dans des pays européens, américains et asiatiques, montre que 32% des personnes interrogées disent souffrir de troubles comme la dépression, anxiété, trouble alimentaire, ou l'addiction. Ce chiffre est stable par rapport à 2023.
Aux deux extrêmes se trouvent le Japon, avec 19% de personnes déclarant des problèmes de santé mentale, et la Turquie, avec 44%. La France enregistre un taux de 28%. Au sein de la population active dans ces 16 pays, le taux enregistré est similaire (33%), avec des jeunes de 18-24 ans particulièrement touchés (47%).
Une hausse des arrêts liés à la santé mentale
Parmi les facteurs ayant un impact sur la santé mentale, les personnes interrogées citent l'instabilité financière et la précarité de l'emploi (53%), les incertitudes sur l'avenir dans un monde en mutation rapide (53%), l'exposition constante à des actualités négatives (45%) ou encore l'usage excessif des réseaux sociaux et des outils numériques (36%). Le stress au travail engendre des problèmes de sommeil (38%), des symptômes physiques comme un mal de tête ou des problèmes musculaires (32%) ou encore des sautes d'humeur (31%) et une baisse de motivation (30%).
L'étude montre que 27% des personnes interrogées rapportent avoir été en arrêt maladie dans l'année pour des raisons de santé psychologique (+4 points par rapport à 2023), une proportion qui atteint 42% chez les 18-24 ans. Quelque 52% des répondants souhaitent que leur entreprise mette en place un soutien en matière de santé mentale, alors qu'ils ne sont que 47% à en bénéficier actuellement. L'étude a été menée dans 16 pays auprès de 17 000 personnes de 18 à 75 ans, entre le 8 octobre au 11 novembre 2024, avec des échantillons représentatifs selon la méthode des quotas.
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