Une enquête épidémiologique en cours après la mort d'un patient atteint de la rage à l'hôpital de Perpignan

Pour l'instant, il est impossible de savoir si la victime a contracté la maladie en France ou à l'étranger.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Roussillon
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Temps de lecture : 2min
Le centre hospitalier de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 5 décembre 2016. (MAXPPP)
Le centre hospitalier de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 5 décembre 2016. (MAXPPP)

Une enquête épidémiologique est en cours après la mort d'un patient atteint de la rage à l'hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales) jeudi dernier, rapporte, mardi 30 septembre, ICI Roussillon (ex-France Bleu), confirmant une information du journal l'Indépendant.

Le patient, un Algérien de 25 ans, qui résidait à Pia (Pyrénées-Orientales), est mort de la rage une semaine après son admission. Il n'était pas rentré dans son pays d'origine depuis plusieurs années, précise une source interne à l'hôpital interrogée par ICI Roussillon.

"La rage ne peut être transmise entre humains"

Le diagnostic "a été confirmé par le Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur la veille du décès, selon la direction du centre hospitalier de Perpignan. Des investigations sont en cours afin de déterminer l’origine de la contamination." Selon la source interne, le patient ne présentait aucune trace de morsure ou de griffure.

Pour l'instant, il est impossible de savoir si la victime a contracté la maladie en France ou à l'étranger. La durée d'incubation de la rage peut être de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La direction de l'hôpital perpignanais rappelle que "la rage ne peut être transmise entre humains", sauf cas très rares.

Ce patient est le 26e cas de rage en France depuis les années 1970. Le cas le plus récent est une femme blessée par un chat au Maroc et décédée à l'hôpital de Reims en 2023. La rage peut s'attraper par la morsure ou la griffure d'un animal sauvage à l'étranger, ou d'un animal importé de manière illégale en France. Il est urgent de se faire vacciner après une morsure suspecte, car une fois la maladie déclarée, il n'y a quasiment aucune chance de survie. Le virus s'attaque au système nerveux, au rythme cardiaque et crée des spasmes involontaires violents.

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