Facebook : Zuckerberg se contente d'un salaire annuel d'un dollar
Comme plusieurs entrepreneurs de la Silicon Valley, Mark Zuckerberg a décidé de ne s'accorder qu'un salaire de base symbolique. En parallèle, il a tout de même touché plus de trois milliards de dollars en stock-options en 2013.
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Le fondateur du réseau social américain, Mark Zuckerberg a
largement baissé son salaire entre 2012 et 2013. Selon un document boursier
publié lundi en prévision de l'assemblée générale du groupe, Facebook évalue la
rémunération totale de son PDG pour l'an dernier à 653 165 dollars, contre 1,99
million en 2012, soit une baisse de 67% de son salaire.
D'ailleurs, la quasi-intégralité de la somme correspond à
des rémunérations en nature, comme des voyages personnels payés par Facebook. Concrètement, le premier actionnaire du groupe s'est contenté d'un salaire symbolique d'un dollar et n'a touché
aucun bonus, une pratique répandue chez les autres entrepreneurs de la Silicon
Valley, comme Google.
Sheryl Sandberg , la directrice d'exploitation et numéro 2
du groupe, reste la plus rémunérée de Facebook. Elle a touché un peu plus de 16 millions de dollars en 2013.
3.3 milliards de dollars de stock-options
Pour compenser son faible salaire, Mark Zuckerberg a exercé des stock-options portant sur 60 millions d'actions Facebook, d'une
valeur estimée à près de 3,3 milliards de dollars. Une opération qui avait été
annoncée en décembre 2013, le groupe précisant à l'époque que 41,35 millions de
titres (l'équivalent de 2,27 milliards de dollars) avaient été vendus sur le
marché pour permettre au PDG de payer ses impôts. Presque tout le reste (18
millions de titres) avait été donné à des organisations caritatives.
En février, le magazine américain The Chronicle of
Philantropy avait placé Mark Zuckerberg et sa compagne, Priscilla Chan, à la
première place du classement des
donateurs américains les plus généreux de 2013.
A 29 ans, le jeune PDG de Facebook figure en 21e position du classement du magazine Forbes des plus grandes fortunes mondiales.
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