Internet : la capitale déploie ses extensions .paris
La Ville de Paris a activé mercredi soir les cent premières adresses web avec l'extension personnelle .paris, une nouveauté qui devrait faire florès, notamment auprès des entreprises. Progressivement déployées ces prochaines semaines, ces nouvelles extensions, comme .bzh, .ski ou encore .bio, constituent une petite révolution et suscitent déjà la convoitise.
Paris avait pris les devants : "La mairie [...] avait déposé en 2008 sa candidature pour le .paris ", selon Mathieu Weill, directeur général de l'Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), qui gère 17 des nouvelles extensions web. De fait, la Ville de Paris a lancé mercredi soir cent adresses Internet avec cette extension, dont le très reconnaissable toureiffel.paris.
En activant ces adresses bien particulières, Paris - qui espère à terme en recenser une centaine de milliers - se paie une bonne publicité, déjà. Mais le but de l'opération est aussi, bien évidemment, économique. Jean-Louis Missika, adjoint à la mairie chargé du développement économique, parle de "Parisiens et non-Parisiens, entreprises ou associations qui veulent avoir un nom de domaine permettant de localiser leur activité ". Retombées économiques, touristiques, en terme d'images... Le gâteau à se partager fait saliver beaucoup d'acteurs.
Une course à l'extension
En juillet prochain, la très convoitée extension .bzh (pour la Bretagne) sera lancée. Comme .corsica ou .alsace, elles promettent d'attirer un certain nombre d'internautes souhaitant revendiquer leur identité régionale. L'achat de ces nouvelles extensions nécessite une somme de 20 à 70 euros par an. C'est d'ailleurs ce facteur, notamment, qui fait saliver les entreprises, toutes présentes sur le Net. Par exemple, l'assureur Axa a été le premier à dégaîner le mois dernier, avec son .axa. D'autres devraient suivre. Autre solution, qui joue plus sur l'image d'une marque, s'attribuer le nom .bio, .archi ou encore le .immo, non encore mis sur le marché par l'Icann, l'organisme qui gère ces nouvelles extensions.
La course à l'extension concerne aussi les gestionnaires de ces nouveaux noms de domaine, qui déboursent parfois des millions d'euros pour avoir le droit de proposer une extension à un client. Pour l'instant, en France, une quarantaine de dossiers d'entreprises, collectivités ou particuliers, ont été déposés. Le .fr et ses quelque trois millions de sites Internet ne sont plus seuls sur le marché.
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