Le suicide d'un kinésithérapeute dans le nord relance le débat entre la profession et la Sécurité sociale
Le décès par suicide d'un kinésithérapeute et de son épouse à Esquelbecq dans le nord de la France relance un débat des honoraires entre la profession et la CPAM. Le couple avait fait l'objet d'un redressement de 200.000 euros par la Sécurité sociale et ne pouvait pas rembourser. En cause l'interprétation des textes qui opposent la profession et la Sécu sur le temps consacré à chaque patient.
C'est le suicide d'un kinésithérapeute et de son épouse en début de semaine dans le nord qui est à l'origine de la colère des professionnels de santé de la région. Le couple était sous le coup d'un redressement de la CPAM avec obligation de rembourser près de 200.000 euros, notamment de trop perçus. Or, dans l'impossibilité de payer, le couple a préféré se donner la mort par pendaison. Dans une lettre les époux expliquent qu'ils ne souhaitaient pas que leurs enfants subissent les conséquences de cette dette.
Les professionnels de santé de la région du Nord/Pas-de-Calais ont décidé de dénoncer ce qu'ils appellent "les méthodes brutales" de la Sécurité sociale. Ils expliquent que le couple n'avait pas fraudé. Ils estiment également que la Caisse primaire aurait pu chercher à négocier avant de déposer sa requête devant les sections disciplinaires de l'assurance sociale.
Du côté de la Sécurité sociale, on tente de comprendre. On explique que ce redressement n'avait rien d'anormal et surtout qu'aucune sanction n'avait été prononcée contre le couple. Toutefois, ce dramatique fait divers semble relancer un vieux débat entre les kinésithérapeutes et la CPAM. Débat sur l'interprétation de la nomenclature de la profession et sur le temps passé pour soigner chaque patient. Une différence d'appréciation qui n'est pas négligeable puisque dans le cas présent, elle portait sur une somme de 200.000 euros.
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