Après avoir découvert de l'eau sur Mars, la Nasa freinée par les microbes de son robot
L'agence spatiale américaine craint que Curiosity, son petit laboratoire mobile, ne contamine la planète rouge avec des microbes terrestres.
Après avoir découvert de l'eau sur Mars, la Nasa fait face à une situation des plus frustrantes. L'agence spatiale américaine est confrontée à l'impossibilité de laisser davantage progresser son robot Curiosity, de crainte que le petit laboratoire mobile ne contamine la planète rouge avec des microbes terrestres.
"Curiosity n'est pas fait pour aller dans des endroits pouvant abriter une vie microbienne, explique à l'AFP Michael Meyer, scientifique au sein du programme d'exploration martienne de la Nasa. Pour cela, il nous faudrait un plus haut degré de propreté."
Curiosity ne peut pas s'approcher des traces d'eau
La Nasa a annoncé lundi que la présence d'eau liquide sur Mars n'était pas seulement de l'histoire ancienne mais qu'il en coulait encore certainement sur la planète sous forme de ruisseaux de saumure. Une annonce qui révolutionne la compréhension de la planète rouge et dope l'espoir d'y trouver la vie.
Sauf que voilà la Nasa ne l'avait pas franchement prévu et Curiosity, qui a coûté des milliards, ne peut en aucun cas approcher des traînées humides apparaissant sur certaines pentes de la planète rouge. "Nous ne voulons pas qu'on se souvienne de nous comme l'espèce qui est allée sur une planète et a éliminé toute vie pouvant s'y trouver", explique Jorge Vago, scientifique membre du projet ExoMars de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Eviter que des bactéries terriennes puissent prospérer
L'ESA, la Nasa et d'autres agences suivent les règles d'un traité international visant à "éviter toute contamination dommageable" au cours des explorations spatiales. Des bactéries terriennes "pourraient, dans certaines conditions, trouver un cadre pour prospérer" sur Mars, précise Jorge Vago : "Ce n'est pas envisageable."
Pour l'instant, la prochaine mission martienne de l'agence spatiale – Mars 2020 – ne prévoit pas non plus de stérilisation en profondeur, indique Jim Watzin, directeur du programme d'exploration martienne de la Nasa. Il ne ferme toutefois pas la porte à de possibles adaptations ultérieures.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter