Le probable futur patron de la Nasa veut privilégier l'envoi d'astronautes sur Mars

"Nous donnerons la priorité à l'envoi d'astronautes américains sur Mars, et en cours de route, nous aurons inévitablement les capacités de retourner sur la Lune", a assuré Jared Isaacman, choisi par Donald Trump pour prendre la tête de la Nasa.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jared Isaacman témoigne lors d'une audition devant une commission de sénateurs, au Capitole, le 9 avril 2025 à Washington (Etats-Unis). (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Jared Isaacman témoigne lors d'une audition devant une commission de sénateurs, au Capitole, le 9 avril 2025 à Washington (Etats-Unis). (KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

L'homme d'affaires Jared Isaacman, choisi par Donald Trump pour prendre la tête de la Nasa, a dit mercredi 9 avril vouloir donner la priorité à l'envoi d'astronautes sur Mars. "Nous donnerons la priorité à l'envoi d'astronautes américains sur Mars, et en cours de route, nous aurons inévitablement les capacités de retourner sur la Lune", a assuré Jared Isaacman devant une commission de sénateurs chargés de le confirmer à ce poste.

Questionné par les parlementaires sur les implications de ce changement d'objectif, Jared Isaacman a nié vouloir abandonner la Lune. Pour lui, il est possible "de réaliser l'impossible" et de poursuivre conjointement ces deux objectifs."Si nous pouvons concentrer nos ressources, la plus grande agence spatiale du monde n'aura pas à prendre de décision binaire entre la Lune et Mars, ou la Lune avant Mars", a-t-il lancé, souhaitant que ses "filles voient des astronautes américains marcher sur la Lune".

Une référence à Artémis, programme phare de la Nasa qui prévoit le retour des astronautes américains sur la surface lunaire. Ce projet ambitieux et onéreux avait été annoncé en 2017 sous le premier mandat de Donald Trump et a pour objectif d'établir une présence humaine durable sur la Lune et de préparer de futures missions sur Mars. Mais en raison de son coût pharamineux et de nombreux retards, plusieurs voix critiques au sein du nouveau gouvernement américain réclament qu'il soit totalement revu, voire annulé.

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