Angoulême : le succès des courses de caisses à savon, un phénomène qui rassemble

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - C. Laronce, D. Commodi, E. Nascimento, C. Guinot, J. Colonna, J. Petitfrère, M. Jannet - Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Les courses de caisses à savon connaissent un succès incroyable dans bon nombre de communes. Le concept, simple, séduit : chacun conduit son véhicule fait de bric et de broc. Reportage à Angoulême (Charente), où a eu lieu dimanche une course de tous les dangers.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Les bolides sont lancés. Rouillé, en mode Mad Max, pirates et clowns à l'abordage, ou encore Fort Boyard à roulettes, la première course de caisses à savon d'Angoulême (Charente), même sans moteur, a battu des records de vitesse et d'humour noir. On pouvait voir, notamment, un squelette foncer à tombeau ouvert. Les participants débordent d'imagination."On a mis trois week-ends à faire un beau Bubulle, à notre manière, papier mâché, peinture, petite structure en grillage", se félicite Olivier, membre de l'équipe Bubulle. Jacques, membre de l'équipe Rocketdeuch, confie à son tour : "J'aime bien travailler le bois, c'était mon plaisir".

300 courses du même type organisées chaque année

Angoulême a vu grand pour la quarantaine d'engins en tout genre : virage et tremplin sur 600 mètres de piste, avec un dénivelé de 40 mètres. De quoi s'envoler et glisser comme une savonnette. Des moyens pour le plus grand plaisir des habitants : "C'est très bonne ambiance, c'est familial. On a bravé la pluie et on vient les encourager", se réjouit une habitante.

Une course pour le plaisir de participer : "En fait, il n'y a pas de premier, il n'y a pas de dernier. Tout le monde sera récompensé à égalité, mais avec différents prix à l'arrivée", souligne Jérôme Bellanger, membre du Club 41 d'Angoulême, organisateur de la course.

Ces rassemblements sont devenus un phénomène de mode. Près de 300 sont organisés chaque année en France, comme à Fécamp (Seine-Maritime), où les stars des caisses à savon se font mousser. Dans ce genre d'événement, les pompiers, vrais ou faux, ne sont jamais loin. Car c'est bien connu, les audacieux freinent avec les pieds et finissent souvent dans le décor.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.