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Guerre Israël-Hamas : "Depuis le 7 octobre, il est devenu parfois difficile pour des étudiants juifs de se rendre sereinement à l'université", alerte le Crif

Selon Yonathan Arfi, "une commission d'enquête parlementaire est le bon cadre" afin de mesurer la portée de "l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur".

franceinfo

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Publié le 19/03/2024 10:21 Mis à jour le 19/03/2024 10:23

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Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). (FRANCE INFO / RADIOFRANCE)

"Depuis le 7 octobre, il est devenu parfois difficile pour des étudiants juifs de se rendre sereinement à l'université", a estimé mardi 19 mars sur franceinfo le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi.

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L'institution juive a demandé jeudi 14 mars l'ouverture d'une "commission d'enquête parlementaire sur l'antisémitisme dans l'enseignement supérieur" en France, après les critiques visant Sciences Po Paris, accusé de laisser prospérer l'antisémitisme sur fond de mobilisation étudiante pro-Gaza. "Il est important d'avoir sur ce sujet un travail de réflexion mené, je pense qu'une commission d'enquête parlementaire est le bon cadre pour le faire", a-t-il tranché.

L'établissement parisien est plongé dans la tourmente depuis les incidents survenus lors de l'occupation d'un amphithéâtre par environ 300 militants pro-palestiniens le 12 mars dernier dans le cadre d'une "journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine". "Des incidents qui ont été un révélateur d'un climat qui pèse aujourd'hui dans le monde académique français où il y a une assignation, une forme de 'déssensialisation' des étudiants juifs qui sont sommés de se prononcer sur le conflit au Proche-Orient, a regretté Yonathan Arfi. Quel sens cela a, si ce n'est l'ostracisation, la stigmatisation des étudiants juifs", a-t-il conclu.