Le magazine allemand "Der Spiegel" révèle que des coordonnées privées de hauts responsables américains sont disponibles sur internet

Le magazine allemand explique avoir pu accéder à des données confidentielles : numéros de téléphone portable, des adresses électroniques et, dans certains cas, des mots de passe de responsables américains

franceinfo

Radio France

Publié le 27/03/2025 12:35

Temps de lecture : 1min

Des données confidentielles de Pete Hegseth, chef du Pentagone (à droite) ont fuité, selon "Der Spiegel". (ANNABELLE GORDON / AFP)

Une nouvelle faille dans la sécurité de la Maison Blanche. Les coordonnées privées de hauts responsables américains, conseillers en matière de sécurité, sont disponibles sur internet, a révélé mercredi 26 mars Der Spiegel, quelques jours seulement après la fuite de plans militaires secrets de l'armée américaine à un journaliste du magazine The Atlantic.

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Selon Der Spiegel, il suffit de quelques clics sur un moteur de recherche pour découvrir, par exemple, le numéro de portable et l'adresse mail privée de Pete Hegseth, le secrétaire américain à la Défense. Avec ce numéro de téléphone, les journalistes allemands sont remontés jusqu'au compte Whatsapp du chef du Pentagone. Sur sa photo de profil, Pete Hegseth, torse nu, porte une casquette de baseball.

Les services secrets américains déjà espionnés en mars ?

Sont aussi concernés la cheffe du renseignement américain Tulsi Gabbard et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz. Pour ce dernier, les équipes ont retrouvé les mêmes données confidentielles jusqu'au mot de passe de sa messagerie électronique, ce qui leur a permis d'accéder aux profils sur Microsoft Teams, LinkedIn, Whatsapp ou encore Signal.

Selon le magazine, des services secrets ennemis pourraient facilement pirater les communications des personnes concernées en infectant leurs appareils avec des logiciels espions. Toujours selon Der Spiegel, des agents étrangers ont d'ailleurs probablement surveillé les échanges des hauts responsables américains il y a une dizaine de jours, quand il a été question des frappes contre les houthis au Yémen.

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