"Bloquons tout" : une mobilisation en demi-teinte

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Article rédigé par franceinfo - P.-L. Monnier, C. Guyon, N. Tabouri, R. Ascensio, G. Le Goff, J. Déloge, J. Pelletier. Édité par l’agence 6Médias
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Mercredi 10 septembre, le mouvement "Bloquons tout" a réuni 175 000 personnes dans la rue à travers toute la France, selon le ministère de l'Intérieur. En tout, 473 interpellations ont eu lieu.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La confusion vers 16h dans le quartier des Halles, en plein cœur de Paris. Les CRS chargent les manifestants, repoussés de tous les côtés. Soudain, des flammes apparaissent dans une brasserie. À l'origine, sans doute, un tir de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre. Le point d'orgue d'une journée de tensions et de manifestations. Dans toute la France, mercredi 10 septembre au matin, un concert de klaxons et le réveil d'un vieux symbole, le rond-point. De la périphérie de Besançon (Doubs) à celle de Rouen (Seine-Maritime), les Gilets jaunes retrouvent des couleurs : occupation de giratoires et blocage des poids lourds. Un barrage filtrant en Normandie et tentative de passage gratuit sur l'autoroute A10, près de Poitiers (Vienne).

Les manifestants sont vite délogés par la gendarmerie. Une personne est interpellée. À Paris, c'est le boulevard périphérique qui est ciblé avec mobilier sur la chaussée. Même chose à Lyon (Rhône), quelques minutes plus tôt. Les esprits commencent à s'échauffer.

473 interpellations

Dans toute la France, des occupations symboliques, comme celle d'un entrepôt Amazon dans le Nord, et des manifestations plus classiques. Dans le cortège à Toulouse (Occitanie, la nomination d'un nouveau Premier ministre indiffère.

Une journée émaillée d'incidents avec 473 interpellations. À Paris, les forces de l'ordre se retrouvent acculées. La confrontation dure une quinzaine de minutes. Plus loin, les policiers tentent de protéger la Gare du Nord. Dans toute la France, 175 000 personnes ont manifesté, selon le ministère de l'Intérieur, moins que pour le premier week-end des Gilets jaunes. Selon la CGT, ils étaient 250 000 dans les rues mercredi.

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