Charlene Wittstock a passé une partie de son enfance dans cette localité de la banlieue de Johannesburg
La future princesse y est arrivée du Zimbabwe à l'âge de 10 ans, en 1988. Située à 35 km à l'est de Johannesburg, Benoni compte plus de 600.000 habitants. Le visiteur n'a pourtant pas l'impression d'être dans une grande ville.
La future princesse y est arrivée du Zimbabwe à l'âge de 10 ans, en 1988. Située à 35 km à l'est de Johannesburg, Benoni compte plus de 600.000 habitants. Le visiteur n'a pourtant pas l'impression d'être dans une grande ville.
Héritage de l'apartheid oblige, la majorité de la population - noire - réside dans des townships éloignés. Comme souvent en Afrique du Sud, le centre, plutôt modeste et sans charme, a été déserté par les Blancs depuis une vingtaine d'années. C'est dans les quartiers blancs situés au nord de cet axe qu'a grandi Charlene. Les maisons y sont protégées par des grilles et des murs mais sans trop de paranoïa sécuritaire. Classe moyenne.
Une apparente tranquilité
Malgré cette apparente tranquilité un peu provinciale, la police appelle les habitants de ces quartiers pavillonnaires à la vigilance, compte tenu du nombre élevé de "carjackings" recensés, des attaques de véhicules à main armée. Le propre père de Charlene, Mike Wittstock, un commercial de profession, s'est d'ailleurs retrouvé avec un fusil d'assaut AK47 pointé sur le visage alors qu'il rentrait chez lui un soir. Il a eu le nez cassé et s'est fait voler voiture, cartes bancaires, alliance, montre et chaîne en or. M. Wittstock a du coup évoqué un possible déménagement à Monaco, à cause de "l'état de la criminalité dans ce pays".
Une jeune fille ordinaire
Dans les écoles qu'a fréquentées Charlene, on se souvient d'une jeune fille ordinaire, sage et disciplinée, qui manquait des cours pour aller nager, et qui avait un drôle d'accent quand elle parlait afrikaans.
"Elle n'aimait pas être sous les projecteurs. C'est très surprenant, quand vous songez à la vie qu'elle va mener", s'amuse Lyndsay Coelho, sa prof de géographie de première. "Elle était jolie, mais elle n'a jamais été très glamour!" Sentant l'opportunité, une autre école du quartier lance maintenant un appel à la générosité de la maison princière monégasque pour construire une piscine digne de ce nom. Le bassin porterait le nom de Charlene Wittstock.
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