Drogues de synthèse : un trafic qui prolifère

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Article rédigé par franceinfo - A. Portes, J. Wild, M. Boisseau, M. Dolphin, B. Veran, J. Fantauzzo, L. Krikorian
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Le marché des stupéfiants progresse en France. Les saisies concernent également les produits liés aux nouvelles drogues de synthèse, qui sont aujourd’hui consommées par la nouvelle génération et dont les effets sont dévastateurs. Marseille (Bouches-du-Rhône) est l’une des portes d’entrée du trafic.

Sur le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), un important dispositif de douaniers s'apprête à contrôler plusieurs conteneurs. Dans leur viseur, des précurseurs chimiques, qui servent à fabriquer des drogues de synthèse telles que la méthamphétamine, l'ecstasy, ou la 3-MMC. Et les douaniers n'ont pas choisi le conteneur au hasard. 

Neuf tonnes saisies dans le port de Marseille en 2024

Marseille est devenue la principale porte d'entrée des précurseurs chimiques en France. En 2024, sur les dix tonnes saisies, neuf l'ont été dans le port marseillais. Ces précurseurs servent par exemple à fabriquer des ecstasys, un produit toujours plus demandé dans les boîtes de nuit. Cette matière première est souvent fabriquée en Chine ou en Inde et exportée par bateau jusqu'aux Pays-Bas, où se trouve la plupart des laboratoires clandestins qui la transforment en drogue, vendue ensuite partout en Europe. Mais pour être plus discrète, la matière emprunte désormais une nouvelle route, qui la conduit souvent en Turquie, puis à Marseille.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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