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Trafic de drogue : un site de l'université de Marseille ferme temporairement

Après 29 interpellations en un mois sur le secteur, la préfète des Bouches-du-Rhône veut "des solutions" pour une "reprise le plus vite possible des cours en présentiel".

franceinfo

Radio France

Publié le 04/10/2023 14:12 Mis à jour le 04/10/2023 15:08

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La faculté d'économie de l'Université Aix-Marseille le 4 octobre 2023. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône, va rencontrer l'Université, les services de police et la mairie "pour trouver des solutions pour permettre la reprise le plus vite possible des cours en présentiel" et non en distanciel, a-t-elle déclaré mercredi 4 octobre sur franceinfo, quelques minutes avant cette réunion. Un des sites de l'université Aix-Marseille doit fermer, en raison d'un trafic de drogue, à partir du vendredi 6 octobre et jusqu'au 13 octobre, par le doyen de la faculté d'économie et de gestion du site Colbert.

Si la préfète ne se "satisfait pas de cette situation", elle regrette un manque de communication. "Sur la forme, cela pose un problème de méthode parce que les derniers échanges que j'ai pu avoir avec le président de l'université, début septembre, faisaient état d'une satisfaction quant au dispositif mis en place pour la rentrée. On aurait pu en parler avant d'en arriver là".

Plus de 40 opérations CRS en septembre

Un point de deal essaie de s'installer au niveau de l'université. "C'est un site assez historique en centre-ville où il y a eu du trafic et il essaie de s'installer de façon plus offensive depuis quelques semaines. Face à cette offensive, la police a répondu par une présence plus soutenue. Cela crée des tensions du côté des guetteurs, des dealers, une plus grande agressivité envers les personnes", a expliqué la préfète qui n'entend pas se laisser faire et "compte poursuivre ce rapport de force".

En un mois, 29 interpellations pour trafic ont eu lieu sur ce secteur. 42 opérations CRS ont été menées en septembre, en complément de la présence quotidienne, indique la préfecture sur Twitter. La présence policière est nécessaire afin de "rassurer les étudiants et les personnels", a insisté la préfète sur franceinfo.