Affaire Bétharram : plus de 200 plaintes dans une impasse pour des faits prescrits

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Article rédigé par franceinfo - A. Chopin, N.Acloque, E. Daycard, R. Hauville, O. Sauvayre - Édité par l'agence 6médias
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Deux jours après l'audition de François Bayrou devant la commission d'enquête parlementaire contre les violences scolaires, plusieurs victimes au sein de l'établissement Notre-dame de Bétharram veulent une levée de la prescription des faits.

Soutenu par son avocat, Jean-Marie Delbos, ancien élève de Notre-Dame de Bétharram, arrive déterminé au tribunal de Pau. Près de 70 ans après les faits, il vient s’adresser aux juges avec un objectif : faire tomber la prescription(Nouvelle fenêtre), qui empêche toute procédure judiciaire contre le prêtre qu’il désigne comme son agresseur. “C’est un mot magique. La prescription permet à des auteurs de s’échapper de leurs responsabilités. J’espère qu’aujourd’hui on va me dire ‘on va changer’”, clame l’ancien élève.

L'accusé est toujours vivant

À 79 ans, Jean-Marie Delbos est le doyen des victimes de Bétharram. Dès l'âge de 11 ans, il affirme avoir été violé par le responsable des dortoirs. Le prêtre qu’il accuse est toujours vivant. Mais dans l’affaire Bétharram, seules 2 agressions ont donné lieu à des poursuites judiciaires. Tous les autres faits sont prescrits. Plus de 200 plaintes dans une impasse. Certains avocats plaident donc aujourd’hui pour que la justice se décide à les instruire.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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