Affaire Bétharram : trois hommes placés en garde à vue

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Article rédigé par France 2 - L. Lacroix, D. Basier, I. Delion, A. Girault-Carlier, O. Longueval, M. Cazeau, B. Six, A. Lopez, M. Mouamma, T. Gardet
France Télévisions

Trois hommes ont été placés en garde à vue, mercredi 19 février, dans l'enquête sur les accusations de viols, agressions sexuelles et violences dans l'établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, entre 1957 et 2004. Les suspects sont âgés de 60, 70 et 84 ans.

Trois hommes nés en 1931, 1955 et 1965 ont été placés en garde à vue mercredi 19 février pour viols aggravés, agressions sexuelles et violences aggravées. Parmi eux figurerait un membre du personnel contre lequel Pascal Gélie, un ancien élève rencontré par France Télévisions, qui a porté plainte pour violences physiques et morales. "C'est un soulagement", assure-t-il. Après des décennies d'inaction de la justice, l'affaire Bétharram (Pyrénnées-Atlantiques) a explosé au début du mois de février, prenant même une dimension politique. 

De 1957 à 2004 

Le Premier ministre, François Bayrou, a été accusé de ne pas avoir agi quand il était ministre de l'Éducation. Le procureur assure que "le calendrier des interpellations" de ce mercredi "a été arrêté dès le 31 janvier 2025". Pour un ancien élève, qui raconte avoir été violé dans les années 80 par un surveillant, il était plus que temps : l'homme qu'il accuse est resté à Bétharram jusqu'en 2024. "Ça fait 37 ans que j'étais passé à Bétharram… Vous imaginez le massacre ?", interroge-t-il. 

La période retenue par la justice s'étend de 1957 à 2004. La difficulté sera désormais d'établir la vérité sur des faits aussi anciens. 

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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