Affaire Bétharram : une manifestation de militantes du groupe féministe Femen organisée devant l'établissement catholique

"Notre drame de Bétharram", pouvait-on notamment lire sur le buste des Femen, connues pour manifester seins nus.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Béarn Bigorre
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Des militantes féministes des Femen manifestent devant Notre-Dame de Bétharram, le 28 février 2025. (BASTIEN ARBERET / MAXPPP)
Des militantes féministes des Femen manifestent devant Notre-Dame de Bétharram, le 28 février 2025. (BASTIEN ARBERET / MAXPPP)

Trois activistes du groupe féministe Femen ont organisé vendredi 28 février une manifestation devant l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, rapporte "ici Béarn Bigorre" (ex-France Bleu). Peinture rouge sur le corps, elles se sont collées contre un mur de l'établissement "pour marquer avec leurs corps le mur d'enceinte [...] afin de dénoncer les crimes commis en toute impunité [...], de représenter tous ces corps marqués au fer rouge", rapporte "ici Béarn Bigorre".

Cette action vise à dénoncer les viols, violences physiques ou sexuelles révélés ces dernières semaines. 152 plaintes ont été déposées pour des faits commis des années 1950 jusqu’aux années 2000, la plupart du temps prescrits. Les militantes demandent la levée des prescriptions.

"Nous ne comprenons pas que François Bayrou ne démissionne pas sous la honte"

Les trois activistes ont également appelé à la démission de François Bayrou, accusé d'avoir menti sur ce qu'il savait des violences physiques et sexuelles au sein de Notre-Dame de Bétharram. "Femen réclame un élargissement de l'enquête afin que les personnes responsables au sein de l'Église et dans la sphère politique soient jugées pour complicité et non-assistance à personnes en danger", indique également à "ici Béarn Bigorre" le groupe féministe. "Nous n'oublierons pas celles et ceux qui ont détourné le regard. Nous refusons de leur pardonner, ils savaient ce qu'ils faisaient. Nous ne comprenons pas que François Bayrou, Premier ministre, ne démissionne pas sous la honte qui devrait l'écraser actuellement."

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