Violences à Notre-Dame de Bétharram : deux gardes à vue prolongées, celle du plus âgé des trois hommes levée

Deux hommes restent placés en garde à vue, jeudi, pour "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), le 13 mars 2024. (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS / AFP)
L'établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), le 13 mars 2024. (LILIAN CAZABET / HANS LUCAS / AFP)

Les gardes à vue ont été prolongées pour deux des trois hommes interpellés mercredi dans le cadre de l'enquête sur les violences physiques et sexuelles au sein de l'établissement catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), a rapporté jeudi 20 février le parquet de Pau.

"Les mesures de garde à vue des mis en cause nés en 1955 et 1965 ont fait l'objet d'une prolongation. En revanche, il a été mis un terme à la garde à vue du mis en cause né en 1931", déclare dans un communiqué Rodolphe Jarry, procureur de la République à Pau. Deux hommes restent donc placés en garde à vue pour "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées".

Un calendrier judiciaire arrêté avant la polémique

Au moment d'annoncer ces gardes à vue, mercredi, le procureur de la République avait précisé que "le calendrier de ces interpellations a été arrêté dès le 31 janvier 2025, date à laquelle le dossier d'enquête a été remis par les militaires de la section de recherches au parquet de Pau aux fins d'analyse juridique".

Le Premier ministre, François Bayrou, est quant à lui toujours aux prises avec cette affaire sur le plan politique et doit faire face à la pression de la gauche, qui l'accuse d'être intervenu auprès de la justice à l'époque des faits, dans les années 1990.

Le parquet de Pau enquête depuis un an sur cet établissement longtemps réservé aux garçons, où les victimes, des enfants ou adolescents à l'époque des faits, évoquent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.

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