Violences en milieu scolaire : la commission pointe une série de défaillances de l’État

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Article rédigé par franceinfo - F. Mathieux, J. Assouly, J. Benzina, O. Lopez, L. Bensimon, S. Thiebaut, R. Houville, E. Marot, E. Fromentin - Édité par l’agence 6medias
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Après une enquête de quatre mois, la commission sur les violences scolaires a souligné l’inaction de l’État et de François Bayrou. Elle souhaite présenter un projet de loi à l’automne, qui regrouperait ses recommandations, notamment en matière de contrôles.

Soixante auditions et 250 témoignages recueillis en quatre mois d'une enquête initiée après le scandale Betharram. La commission sur les violences scolaires pointe une série de défaillances. Une inaction de l'État qui n'a pas mené suffisamment de contrôles dans les établissements et qui n'a su traiter de façon efficace les signalements. Directement pointé du doigt : François Bayrou. Visée aussi, la Justice, qui n'a pas fait le lien entre une longue série de plaintes. Alors, quelles mesures ? Celle que les victimes souhaitaient en premier lieu, soit l'allongement du délai de prescription pour les infractions commises sur les mineurs.

Un projet de loi à l’automne ?

Autre préconisation : la création d'une cellule d'écoute, l'accès pour les directeurs d'établissement au casier judiciaire de tous les personnels et, surtout, des contrôles d'inspection renforcés au minimum tous les cinq ans. Mais avec quels moyens le ministère de l'Éducation s'engage-t-il à embaucher une centaine d'inspecteurs en plus des 2 000 existants ? "On voit bien que face au nombre d'établissements à contrôler, face à la fréquence des contrôles, ça ne sera pas suffisant", estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSE. Les auteurs du rapport souhaitent, à l'automne, présenter un projet de loi regroupant leurs recommandations.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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