Éducation à la sexualité : Elisabeth Borne défend un programme "indispensable"

La ministre de l'Education était l'invitée de France Inter, jeudi matin.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/01/2025 09:16 Mis à jour le 23/01/2025 09:16

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Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, sur France Inter, le 23 janvier 2025. (FRANCE INTER / RADIOFRANCE)

L'éducation à la vie affective et sexuelle est "indispensable", a déclaré jeudi 23 janvier la ministre de l'Education Elisabeth Borne. A moins d'une semaine de la présentation du projet de programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité au Conseil supérieur de l'Education, la ministre de l'Éducation nationale a affirmé sur France Inter que malgré "les critiques" qu'elle "entend" de la part d'élus et d'associations à droite et à l'extrême droite, "l'éducation à la vie affective, relationnelle, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable".

.@Elisabeth_Borne sur le programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle : "Il porte sur la vie affective et relationnelle dans le premier degré, et on aborde les questions d'éducation à la sexualité dans le second degré" #le710inter pic.twitter.com/UYGjsxw6gX
— France Inter (@franceinter) January 23, 2025

Après plusieurs versions rédigées, notamment du temps de sa prédécesseure Anne Genetet, le texte définitif du programme d'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est, selon Elisabeth Borne, "très attentif à apporter les bonnes informations en fonction de l'âge de l'élève qui doit permettre de transmettre des valeurs très importantes de respect de soi, de respect de l'autre, de promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes."

Ainsi, la notion d'identité de genre, dont l'enseignement est contesté par plusieurs associations conservatrices et d'extrême droite, mais "qui figure dans le Code pénal, qui réprime les discriminations en fonction de son sexe, de son identité de genre ou de son orientation sexuelle", figure dans les programmes "à partir du lycée", a-t-elle confirmé.

Au sein du précédent gouvernement, mené par Michel Barnier, le ministre délégué à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, avait exprimé son rejet du programme en l'état, avant d'être recadré par sa ministre de tutelle, Anne Genetet. Aucun des deux n'a été reconduit dans l'actuel gouvernement de François Bayrou.