Cet article date de plus de deux ans.

Education : Gabriel Attal annoncera "à l'automne les modalités d'expérimentation" de l'uniforme à l'école

Le ministre de l'Education nationale souhaite lancer "assez vite" des expérimentations de la tenue unique pour tous à l'école. Il appelle les élus désireux que la mesure soit testée dans leurs établissements à se manifester.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 04/09/2023 13:17 Mis à jour le 04/09/2023 13:24

Temps de lecture : 1min

Le ministre de l'Education nationale, Gabriel Attal, est en déplacement, le 4 septembre 2023 pour la rentrée scolaire, dans un établissement scolaire de Saint-Germain-sur-Ille (Ille-et-Vilaine). (JULIEN DE ROSA / AFP)

Le débat sur l'uniforme à l'école fait son grand retour, le jour de la rentrée scolaire. Le ministre de l'Education nationale souhaite "faire avancer [ce] débat" dans les prochains mois. "J'annoncerai à l'automne les modalités d'expérimentation qui nous permettront de tester" la tenue unique, a annoncé, lundi 4 septembre, Gabriel Attal sur RTL.

Sans y voir "une solution miracle qui permet de régler tous les problèmes de l'école", le ministre affirme rencontrer régulièrement, sur le terrain, des enseignants, des élus et des familles favorables à cette mesure. Le port de l'uniforme "mérite d'être testé", juge le ministre, car c'est selon lui "le meilleur moyen de se faire une idée". Gabriel Attal exhorte ainsi les élus souhaitant que leurs établissements participent à cette expérimentation à se signaler auprès du ministère de l'Education nationale. Cette expérimentation permettra d'évaluer "ce que ça permet en matière de restauration de l'autorité à l'école, d'élévation du niveau", estime Gabriel Attal.

Cette déclaration "détourne l'attention, mais (...) ne règle pas les problèmes" des enseignants, regrette Guislaine David, porte-parole du syndicat d'enseignants SNUipp-FSU, auprès de franceinfo. "Si l'uniforme permettait d'effacer les inégalités sociales, je comprendrais qu'on puisse s'y intéresser. Mais on sait que ce n'est pas le cas", a réagi de son côté Emmanuel Grégoire, le premier adjoint socialiste à la mairie de Paris.