Harcèlement scolaire : le contenu du questionnaire pour tous les élèves à partir du CE2 se concrétise pour la prochaine rentrée
Deux heures de temps scolaire doivent être banalisées en ce sens entre le 9 novembre et le 15 novembre, a annoncé mardi le ministère.
Un questionnaire pour libérer la parole et mieux quantifier l'ampleur du phénomène. Comme révélé par Elisabeth Borne et Gabriel Attal fin septembre, lors de la présentation du plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l'école, une grille d'auto-évaluation sera distribuée à la rentrée à tous les élèves à partir du CE2. "Deux heures du temps scolaire seront banalisées à cette fin, entre le jeudi 9 novembre et le mercredi 15 novembre", a précisé, mardi 24 octobre, le ministère.
"Ce temps banalisé, dont l'organisation pratique est à l'initiative de chaque école, collège et lycée, sera l'occasion de mettre l'accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement, première condition de protection des élèves victimes", écrit le ministère dans un communiqué. La passation de cette grille d'auto-évaluation sera encadrée prioritairement par le professeur principal dans le second degré. Non nominative, elle vise à évaluer si les élèves sont susceptibles d'être victimes de harcèlement scolaire, mais aussi à nourrir une analyse statistique qui sera réalisée par le service statistique de l'Education nationale.
Une trentaine de questions en primaire
La grille, qui prend la forme de trois questionnaires, adaptés à chaque niveau (du CE2 au CM2, collège et lycée), est d'ores et déjà disponible sur le site Eduscol. Les écoliers devront répondre à 33 questions, réparties de la sorte : "Avant d'aller à l'école", "A l'école", "Sur internet ou sur les écrans" et "Comment te sens-tu ?". Au collège et au lycée, la liste est légèrement plus longue, avec 44 questions et des thèmes similaires à ceux du primaire.
Les collégiens se voient par exemple demander s'ils ont "peur d'aller au collège à cause d'un ou plusieurs élèves", s'ils ont "menti pour rester chez [eux]", s'ils ont "été mis à l'écart dans la cour par un ou plusieurs élèves", s'ils mangent "seul à la cantine", ou encore si des élèves les ont "bousculés volontairement". Il leur est également demandé s'ils ont reçu "des messages insultants ou menaçants" sur internet ou les réseaux sociaux, si "des photos ou messages circulent" sur eux sans leur accord et s'ils ont "du mal à s'endormir" à cause de ce qu'ils vivent au collège.
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