Le syndicat enseignants Snes-FSU annonce une mobilisation du 2 octobre "bien suivie" après un échange "lunaire" à Matignon

Mercredi le syndicat a rencontré le Premier ministre qui n'a "répondu à rien". Sa secrétaire générale appelle les parents à s'organiser pour le 2 octobre et rappelle que, quand les enseignants se mobilisent, "c'est aussi pour eux".

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Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, le 25 mai 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS via AFP)
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, le 25 mai 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS via AFP)

"C'est vraiment une mobilisation d'intérêt général", souligne jeudi 25 septembre sur ICI Paris Île-de-France (ex-France bleu), Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU et professeure en Essonne, à propos du nouvel appel des syndicats à manifester le jeudi 2 octobre. 

Sophe Vénétitay s'adresse tout particulièrement aux parents d'élèves qui devront s'organiser face à une mobilisation qui sera "bien suivie", selon elle. Elle rappelle que "quand on se mobilise pour l'Éducation nationale, pour le service public d'éducation, c'est aussi quelque part pour eux".

La réforme des retraites, une question éludée par le Premier ministre

La secrétaire générale du Snes-FSU dénonce un échange "lunaire" mercredi avec Sébastien Lecornu, lors de son entretien avec les syndicats à Matignon. "Il n'a même pas abordé la réforme des retraites dans son propos liminaire", détaille-t-elle, "il a fallu que nous, on le relance pour lui dire 'Mais qu'est-ce que vous allez nous dire sur la réforme des retraites ?' pour qu'enfin, il aborde ce sujet'.

Sophie Vénétitay ne ferme toutefois pas complètement la porte à une autre réunion. "On est toujours ouverts à discuter, mais Sébastien Lecornu sait déjà quelles sont nos demandes". Des demandes "très claires", selon elle, notamment sur la réforme des retraites et la question des créations de postes dans les services publics. Elle ajoute que le premier Ministre "n'a répondu à rien".

L'intersyndicale a été reçue pendant plus de deux heures mercredi à Matignon. Le Premier ministre a assuré dans un communiqué publié le soir même qu'il ne voulait pas "passer en force" et indique vouloir revoir les syndicats "dans les prochains jours".

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