Mobilisation dans les universités : "Les examens doivent avoir lieu", selon Édouard Philippe
Alors que des amphithéatres sont encore occupés dans plusieurs établissements, le Premier ministre a indiqué sur France inter que les examens dans les universités "doivent avoir lieu".
Sur France Inter jeudi 5 avril matin, le Premier ministre Édouard Philippe a déclaré que les examens dans les universités "doivent avoir lieu", et se tiendront dans les meilleures conditions, alors que la contestation ne cesse de s'étendre dans les universités françaises contre la loi Vidal qui crée le nouveau système Parcoursup de sélection à l'entrée à l'université.
Les étudiants sont en première ligne dans cette mobilisation, notamment à Paris, Toulouse, Bordeaux et Montpellier. Des amphithéâtres étaient toujours occupés mercredi dans plusieurs universités et des sites totalement bloqués. Certains professeurs ont aussi rejoint le mouvement, appelant au boycott de Parcoursup.
Édouard Philippe "condamne toutes les violences"
Le Premier ministre a estimé qu'il y a eu "beaucoup de violence" ces derniers jours dans certaines universités, notamment à Nantes et à Grenoble. "Je condamne toutes les violences contre les personnes et contre les biens", a-t-il dit évoquant aussi ce qui s'est passé à Montpellier. "Je regarde ça avec beaucoup de vigilance".
.@EPhilippePM sur les universités bloquées : "Les examens auront évidemment lieu" #le79inter pic.twitter.com/K9hatAUQ71
— France Inter (@franceinter) 5 avril 2018
Édouard Philippe a aussi évoqué des "photos d'amphis à Paris, à Grenoble, dévastés, tagués", et a dénoncé "des inscriptions qui, dans le contexte où nous vivons, ne sont absolument pas neutres", notamment l'inscription "Un bon flic est un flic mort" : "Je ne peux pas croire, aujourd'hui, après la semaine que la France vient de passer, qu'il y ait quelque chose de neutre là-dedans".
Ce mouvement "contre la sélection et la répression à l'université" a pris de l'ampleur après les violences à la fac de droit de Montpellier, dans la nuit du 22 au 23 mars, où des personnes armées étaient entrées dans un amphithéatre occupé pour évacuer violemment les étudiants.
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