Covid-19 : la plateforme Parcoursup s'ouvre dans un climat d'incertitude sur les épreuves de mars du bac
Depuis jeudi matin, les élèves de terminale peuvent formuler leurs vœux d'études supérieures sur la plateforme. Cette année, il y a, en plus du stress, une difficulté nommée Covid-19.
C'est le grand jour (et le début du grand stress) pour les lycéens : les élèves de terminale peuvent à partir du jeudi 20 janvier commencer à sélectionner sur Parcoursup leurs choix d'études supérieures. Ils ont jusqu'au 29 mars pour formuler jusqu'à dix vœux (avec possibilité de sous-voeux selon les formations), sans avoir à les classer. Ils auront ensuite jusqu'au 7 avril pour compléter leur dossier et confirmer ces vœux.
Pour chaque vœu, les élèves doivent expliquer leur motivation en quelques lignes. Une "fiche Avenir" sera également transmise aux universités et formations sélectives, un document qui contient l'appréciation des professeurs et l'avis du chef d'établissement. Il est recommandé, pour ne pas se retrouver sur le carreau, de ne pas faire qu'un seul vœu et de ne pas candidater qu'à des filières sélectives.
"Qu'on nous dise très vite"
L'ouverture de la plateforme nationale d'admission post-bac se fait cette année encore sur fond d'inquiétude : les candidats ne savent pas si leurs épreuves de spécialités au bac, prévues en mars, seront reportées ou non en raison du Covid-19. Ces épreuves de spécialités sont nées de la réforme du baccalauréat impulsée par le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Elles sont prévues à la mi-mars et doivent compter pour Parcoursup.
Si selon plusieurs sources interrogées par l'AFP, le report semble inévitable, la date de passage des épreuves entre mars et juin fait débat. En attendant des décisions du ministère qui pourraient être annoncées très prochainement, dans les lycées, les enseignants et surtout les élèves sont préoccupés de ne "pas savoir sur quel pied danser". "Il faut qu'on nous dise très vite si on passe les épreuves de spécialités dans moins de deux mois ou pas car même en étant bon élève, ça me stresse particulièrement", lance Ilyes, 17 ans, en Terminale dans un lycée de Bagnolet en Seine-Saint-Denis. Selon lui, "évacuer ces épreuves permettrait aussi de se concentrer sur l'orientation dans Parcoursup".
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