"Plus de 40% des Français reprendraient bien les maths", selon une consultation citoyenne lancée par le CNRS

Pendant près de deux mois, les Français étaient invités à répondre à un consultation en ligne sur la place des mathématiques dans leur vie et dans la société.

Article rédigé par Olivier Emond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une équation mathématique sur un tableau. (MICHÈLE CONSTANTINI / MAXPPP)
Une équation mathématique sur un tableau. (MICHÈLE CONSTANTINI / MAXPPP)

Depuis début mars, le CNRS et l'INSMI, l'institut national des sciences mathématiques, appelaient tout un chacun à donner son avis en ligne sur la place des mathématiques dans sa vie, dans la société. Une consultation citoyenne qui s'est achevée mercredi 30 avril.

Plus de 33 000 personnes ont répondu en deux mois à cette enquête en ligne construite autour d'une quinzaine de questions sur le rapport que chacun entretient avec les mathématiques, leur utilisation, leur utilité, la manière de les enseigner ou simplement ce que ce mot mathématique évoque.

"Logique et raisonnement" ou "peur et angoisse" ?

Elise Janvresse est directrice adjointe de l'institut national des sciences mathématiques : "Les mots qui reviennent le plus souvent, c'est tout ce qui est 'logique, calcul,raisonnement'. Mais il y a aussi des mots qui relèvent du registre affectif. Aussi bien des marqueurs positifs comme 'plaisir, jeu, beauté' que des marqueurs négatifs comme 'difficile, peur, angoisse'".

Au-delà du ressenti, le questionnaire était aussi l'occasion d'interroger sur l'envie concrète de mathématiques, reprendre un apprentissage, par exemple, comme on suit un cours de cuisine ou de tennis : "Au global, plus de 40% des gens disent qu'ils reprendraient bien les maths ou qu'ils renforceraient bien leurs compétences en maths. Il va falloir qu'on réponde à cette demande et savoir ce qui aiderait cet apprentissage, le genre d'actions qu'il faudrait mettre en place", révèle Elise Janvresse.

Pour cela, des ateliers réunissant un panel de citoyens seront organisés d'ici juillet pour réfléchir aux réponses à apporter, des conclusions qui seront ensuite publiées à l'automne.

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