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Bac : des enseignants affichent de faux sujets devant un lycée pour protester contre la réforme

La réforme du bac entrera en vigueur en 2021 et réduira notamment le nombre d'épreuves finales de l'examen au profit du contrôle continu.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 17/06/2019 11:17 Mis à jour le 20/06/2019 11:07

Temps de lecture : 1min

Des élèves entrent dans un lycée parisien pour passer le bac, le 17 juin 2019. (DOMINIQUE FAGET / AFP)

"L'école est-elle un bien commun ?", "Evaluer, est-ce éduquer ?", "La confiance peut-elle s'imposer par une loi ?" Ce ne sont pas les sujets officiels de l'épreuve de philosophie du bac, sur lesquels se penchent des centaines de milliers de lycéens lundi 17 juin.

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Devant le lycée Stéphane-Hessel de Toulouse (Haute-Garonne), une trentaine de professeurs ont affiché de faux sujets, au premier jour des épreuves. Ils souhaitent protester contre la réforme du bac, qui entrera en vigueur en 2021. Elle réduit notamment le nombre d'épreuves finales de l'examen au profit du contrôle continu et s'accompagne d'une refonte de l'enseignement au lycée. "Les lycéens ont pu entrer sans problème" dans l'établissement, précise un journaliste d'Europe 1 sur Twitter.

Action des profs en lutte en cours à TOULOUSE devant le lycée Stephane Hessel , @afpfr, @franceinter, @franceinfo, @ladepeche31, @sudouest, @toulousemag, @lindependant, @ajtmipy, @BFMTV, @PremiereEdition, @LeMediaTV, @SudRadio, @radiofrance
#BacBlock #bac2019 #BloquonsBlanquer pic.twitter.com/A38Gw51Uo1
— Bloquons Blanquer (@BloquonsBl) 17 juin 2019

Une trentaine d’enseignants du collectif des #stylosrouges se sont regroupés devant le lycée Stéphane Hessel à #Toulouse. Ils ont affiché de faux sujets du #bac #philo « L’ecole peut-elle s’imposer par la confiance ? ». Pas de blocage. Les lycéens ont pu entrer sans problème. pic.twitter.com/TwNCJXpLgU
— Benjamin Peter (@BenjaminPeter) 17 juin 2019

"Les épreuves vont se passer normalement, c'est ce que j'ai assuré depuis trois semaines, depuis qu'on sait qu'il y a un appel à la grève", a confirmé Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education. "Les premières remontées vont dans ce sens et c'est bien ainsi."