Metz : l'interpellation dans son collège d'une élève sans papiers suscite la colère

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Article rédigé par France 2 - E. Lagarde, C. Arnold, A. Husser, ICI Metz, L. Bourgoin
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À Metz, une manifestation a eu lieu jeudi 30 janvier en soutien à une adolescente burkinabé interpellée dans son collège par les gendarmes une semaine auparavant. Elle devait être expulsée avec sa famille vers la Belgique. Une circulaire interdit ces interventions dans un établissement scolaire.

Jeudi 30 janvier, des professeurs et des parents d'élèves ont clamé leur indignation devant la préfecture de Metz (Moselle). La semaine précédente, des gendarmes sont venus interpeller une élève sans papiers dans son collège. "On pensait vraiment que le collège était un sanctuaire où les élèves étaient protégés", déplore un manifestant. 

Une interpellation interdite 

La jeune élève de 3e originaire du Burkina Faso et sa famille doivent être expulsées en Belgique où leur première demande d'asile a été faite. "Elle a eu l'autorisation de dire au revoir à une amie. (…) Ça a été assez dur, elles pleuraient toutes les deux", témoigne une professeure. Si l'expulsion est légale, l'interpellation n'aurait jamais dû avoir lieu dans l'établissement, comme l'indique une circulaire de 2013 rappelée au recteur par la ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne. Le patron des gendarmes reconnaît une erreur. Le préfet assure que toutes les unités de gendarmerie du département se sont vu rappeler la règle en vigueur. 

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

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