"Vous ne pouvez pas ouvrir 2 500 lettres de motivation" : des établissements croulent sous les candidatures des étudiants via la plateforme "Mon Master"
À partir de 9 heures, mardi, les candidats sont fixés sur leur sort à la rentrée prochaine. La plateforme connaît le même phénomène que Parcoursup pour les lycéens : la multiplication des vœux. Les établissements se retrouvent parfois débordés par le flot de candidatures.
C'est mardi, à partir de 9 heures, que des milliers d'étudiants de troisième année sont fixés sur leur sort à la rentrée prochaine. Ils doivent recevoir les résultats de leurs candidatures sur la plateforme "Mon Master", mise en place depuis deux ans, l'équivalent pour les masters de Parcoursup pour les lycéens.
Or, comme sur Parcoursup, les candidats multiplient les vœux : ils peuvent en faire jusqu'à 15... Ce qui n'est pas sans poser problème pour les établissements qui se retrouvent parfois sous un flot de candidatures.
Des "plans B voire C"
Il suffit de poser la question à la sortie de cette bibliothèque universitaire. Tous ont multiplié les vœux. En même temps, la plateforme est bien faite, disent-ils, tout est centralisé, chaque formation est accessible facilement. "Ça ressemble beaucoup à Parcoursup, témoigne une étudiante, c’est-à-dire mettre toutes les chances de son côté en demandant déjà les masters qui nous font le plus envie, mais aussi beaucoup de masters un peu plan B, voire plan C."
Alors forcément, le nombre de candidature explosé depuis deux ans dans certains cursus. Jean-François Amadieu encadre deux parcours en ressources humaines à l'université Paris 1. Il confie à franceinfo qu'il y a 2500 candidats cette année... pour une trentaine de places à peine. Le tout avec les mêmes moyens qu'avant. "Vous ne pouvez pas ouvrir 2 500 lettres de motivation, raconte-t-il. On extrait le fichier Excel de la plateforme, puis on fait un traitement des notes en licence 1, licence 2, licence 3, on a les résultats du bac", regrette-t-il.
"C'est vrai que c'est dommage parce que cet afflux de candidatures, on ne peut pas en faire un traitement aussi intéressant et rentrer dans le détail du dossier."
François Amadieuà franceinfo
Difficile de repérer dans ces conditions, selon lui, des profils plus atypiques, dont les compétences ne se résument pas aux résultats scolaires.
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