Fin de vie : la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, promet qu'aucun médecin "ne sera obligé" de pratiquer l'euthanasie

Sa prédécesseuse, Agnès Firmin Le Bodo, avait promis cette clause, demandée par l'Ordre des médecins en avril 2023.

Article rédigé par franceinfo
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La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, le 19 mars 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)
La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, le 19 mars 2025 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La question de la fin de vie fait son retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Avant la reprise des débats, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a promis sur BFMTV, lundi 12 mai, que "la clause de conscience" s'appliquerait pour les médecins, en cas d'adoption de la proposition de loi. "Aucun soignant ne sera obligé de pratiquer l'acte létal" prévu par le "droit à l'aide à mourir", a-t-elle confirmé.

Les médecins peuvent déjà faire valoir une clause de conscience. La prédécesseuse de Catherine Vautrin, Agnès Firmin Le Bodo, avait néanmoins promis cette clause supplémentaire, demandée par l'Ordre des médecins en avril 2023.

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a aussi dit souhaiter que l'auto-administration du produit létal par le malade souhaitant bénéficier de l'aide à mourir soit la règle. C'est seulement si le patient en est incapable physiquement que le geste reviendrait à un professionnel de santé volontaire. Le texte actuel laisse un libre choix au malade entre les deux possibilités.

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