Ils étaient appelés à se prononcer en leur âme et conscience. Les députés ont largement adopté, mardi 27 mai, la proposition de loi sur l'aide à mourir, qui était examinée en première lecture à l'Assemblée nationale et doit à présent être transmise au Sénat. Le rapport de force qui s'était dessiné ces dernières semaines, en commission puis dans l'hémicycle, s'est confirmé. La grande majorité des 305 voix favorables à la proposition de loi sont venues de la gauche et du centre, tandis que la droite et l'extrême droite ont été surreprésentées parmi les 199 votes contre le texte.
Quelque 57 élus se sont abstenus sur ce texte, qui prévoit la création d'un droit, pour les patients atteints d'une maladie grave et incurable en phase avancée ou terminale, à bénéficier, sous certaines conditions, d'une substance létale pour mettre fin à leurs souffrances.
Comment le député de votre circonscription s'est-il positionné ? Utilisez le moteur de recherche ci-dessous pour le découvrir. A noter que Sophia Chikirou, élue de La France insoumise, a fait savoir après le vote qu'elle avait voulu "s'abstenir volontairement" plutôt que de voter "contre" comme cela a été enregistré.
Sur ce sujet sensible lié à la fin de vie, les différents groupes politiques avaient laissé une liberté de vote à leurs membres. D'où les divergences internes mises en lumière dans le graphique ci-dessous, à gauche comme à droite.
Ces derniers jours, lors des votes intermédiaires sur les principaux articles du texte, des élus du Rassemblement national s'étaient déjà distingués de la majorité de leur groupe en votant en faveur de ces mesures, également soutenues par le gouvernement. Parmi eux, des députés comme Thomas Ménagé et Gaëtan Dussausaye. A l'inverse, le socialiste Dominique Potier s'était affirmé comme le premier opposant de gauche à cette proposition de loi.
Parmi les élus macronistes, globalement favorables au texte, les voix discordantes étaient venues notamment de Charles Rodwell, Charles Sitzenstuhl et de la rapporteure générale de la proposition de loi sur les soins palliatifs, Annie Vidal. La députée MoDem Blandine Brocard était, elle, allée à l'encontre de la ligne portée par son collègue de groupe Olivier Falorni, auteur et rapporteur général de la proposition de loi sur l'aide à mourir. Les Républicains, eux, avaient voté de manière constante contre les principaux articles débattus.
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