Vincent Lambert : le rapport définitif des experts remis au Conseil d'Etat
Le document confirme le caractère "irréversible" des lésions cérébrales de Vincent Lambert, victime d'un accident de la route en 2008.
Les magistrats qui devront décider du sort de Vincent Lambert sont en possession du rapport qu'ils avaient commandé aux médecins. Ce rapport définitif a été remis lundi au Conseil d'Etat, a indiqué mardi 27 mai une source proche du dossier.
Le rapport confirme les conclusions contenues dans le pré-rapport, notamment une "dégradation" de l'état de conscience, de cet homme de 38 ans, tétraplégique et cloué sur son lit d'hôpital en état végétatif chronique depuis cinq ans. Le document confirme également le caractère "irréversible" des lésions cérébrales de Vincent Lambert, victime d'un accident de la route en 2008.
La volonté de Vincent Lambert impossible à déterminer
Les experts confirment par ailleurs que l'interprétation des réactions comportementales de Vincent Lambert comme "l'expression d'une intention ou d'un souhait à l'égard de l'arrêt ou de la prolongation du traitement ne parait pas possible".
Cependant, les médecins estiment que "dans une telle situation et en l'absence de directives anticipées et de personne de confiance, le degré de l'atteinte de la conscience" de Vincent Lambert "ne saurait constituer le seul élément déterminant dans la réflexion du Conseil d'Etat concernant son maintien ou non en vie".
Une famille déchirée
L'entourage de Vincent Lambert, divisé, s'affronte dans un véritable bras de fer autour de sa fin de vie. Après plusieurs mois de réflexion, le CHU de Reims avait décidé d'arrêter d'alimenter et d'hydrater artificiellement le patient.
Ses parents, catholiques traditionalistes, sont opposés à son euthanasie passive, persuadés qu'il est "présent". Son épouse Rachel et son neveu François se disent déterminés à respecter ses dernières volontés. Ils avaient saisi le Conseil d'Etat pour qu'il annule le jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne du 16 janvier ayant décidé le maintien en vie, à la demande des parents.
Les parties ont jusqu'au 10 juin pour répondre à ces conclusions, avant que la plus haute juridiction administrative ne rende sa décision après un débat contradictoire.
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